Chapitre 11

110 4 0
                                    


Thomas se fige directement, avant de me répondre.

— M'aider ? T'es pas sérieuse Tp ? Personne ne me fait chanter, j'ai agi de mon propre chef.

— Ah oui ? Et pourquoi exactement, généralement quand on essaye d'attaquer quelqu'un pour mettre un coup de pression pour les hautes sphères, t'es sensé demandé des revendications, plaider ta cause, prôner tes valeurs. Alors, nous t'écoutons.

Un énième silence plane dans la pièce, le regard de Thomas s'assombrit, le pauvre va craquer.

— Il a menacé de tuer ma petite-sœur, je ne voulais pas faire du mal à mon ami, mais elle est tout ce qu'il me reste. J'ai commencé à recevoir des mots dès notre arrivé au bataillions, des menaces, m'indiquant les moindres fait et geste d'Elina, en rajoutant comment il allait la tuer si je ne pliais pas à ses exigences.

Ses mes commence à trembler et dès l'armes, coule sur ses joues.

Des mots, donc une écriture c'est ça notre seule piste ?

— Ou sont les mots, j'en aurais besoin.

— Brulez.

Finalement, la situation est plus compliquée que prévu. J'ai une bonne connaissance des méthodes de beaucoup de mes anciens confrères, et rien de ce que j'ai vu jusqu'ici ne correspond. Le traître est probablement l'un des nôtres, car sinon, il n'aurait pas autant insisté pour rester dans l'ombre et envoyer des intermédiaires à sa place.

— Tp. —Je relève les yeux vers lui, attendant qu'il poursuive.— Tu vas vraiment m'aider ?

Je regarde la lueur d'espoir qui traverse ses yeux. 

Putain.

J'ai déjà la flemme.

— Oui, je ne vais pas te donner ma parole, mais je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour aider ta sœur. Caporal-chef, je peux vous dire mon plan ? J'attendrais la validation du Major, mais j'aimerais le dire à Thomas pour qu'il soit rassurer un minimum.

— Je t'écoute.

— Bien, d'abord, je vais demander à d'ancien amis à moi d'aller surveiller t'as sœur. Si elle se fait suivre, ils interviendront, et ça nous donneras aussi des renseignements par rapport à notre traite. — Je marque une pause avant de poursuivre. — Ensuite, tu devras mourir.

— Quoi ?!

Je lâche un soupir.

— Du calme, ce sera seulement une mise en scène... On va diffuser une annonce disant que "le soldat Thomas Winslow a tenté d'assassiner le fils du député Hook pour promouvoir ses idéaux politiques. Après l'échec de cette tentative, Winslow s'est suicidé pour ne pas dénoncé ses complices". Avec ça, il n'y aura plus aucune raison de menacer ta sœur.

Le caporal-chef, me regarde avant de reprendre.

— Le problème c'est qu'on va devoir le cacher, le temp qu'on trouve le traitre, et on a aucune piste. On peut pas le laisser ici indéfiniment.

— Je sais, j'ai une planque à Karanes, tu travailleras dans le bar de mon grand-père en attendant de pouvoir revenir ici. On te fera partir en douce, ça te va ?

— Oui.

— Par rapport au mot, tu as remarqué un détaille au niveau de son écriture. Une manière particulière, un symbole quelque chose ?

— Je me souviens exactement comme c'était écrit, je pourrais tenter de la reproduire.

— Parfait !

Livai x Reader - La mort n'est qu'un jeuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant