23h05 :
Avez-vous déjà eu le sentiment d'être paralysée mais d'avoir tout de même envie d'agir ?
De se sentir tellement pétrifié par la peur qu'aucun de vos membres, aucune de vos articulations ne soient connectés avec votre cerveau ?Ce sentiment là, il m'envahit toute entière depuis que la porte a commencé à trembler.
5 minutes que quelqu'un essaie de s'introduire dans ma chambre...
300 secondes que mon cœur cogne contre ma poitrine avec un rythme effréné , si bien que j'ai l'impression qu'il va finir par se décrocher .
Des tas et des tas de souvenirs refont surface.
Malgré ma volonté de les sortir de mon esprit, ils envahissent tout l'espace et ne me laissent aucun moment de répit .J'essaie par tout les moyens de repousser l'échéance de la crise qui menace de me submerger... Je tente de contrôler ma respiration. J'échoue vainement ....
Sans que je n'ai à faire quoi que ce soit, la crise se calme toute seule et me laisse assez de force pour affronter ce qu'il y a de l'autre côté de la porte.
Seulement, quelque chose me semble bizarre : plus aucun bruit ne remplit la pièce.
2 possibilités s'offrent à mon esprit : soit la personne est partie, soit le responsable attend que j'ouvre cette porte ... Prenant mon courage à deux mains, je déverrouille la porte et l'ouvre d'un coup sec. Un cri d'effroi s'échappe de ma gorge tandis qu'un corps s'effondre à mes pieds ...
Ne sachant pas comment réagir et effrayée à l'idée que quelqu'un puisse débarquer, je m'empresse de traîner le corps à l'intérieur de la chambre. Je dépose ce dernier dans mon lit afin de vérifier s'il respire encore.
Heureusement pour moi, il est toujours en vie ! L'homme se réveille après 2 heures passées à dormir. Toujours dans les vapes, il semble rechercher un objet, un repère qui lui indiquerai où il se trouve.
Remarquant ma présence, ce dernier se lève si brusquement que, sans m'en rendre compte, je fais un bond en arrière.
D'une rapidité effrayante, il s'approche de moi, une aura dangereuse s'émanant de son être... Mon Dieu, il va me tuer !! Alors que je m'apprêtais à parler, ce dernier me devança :
- Où suis-je ? Pourquoi je suis là ? Avec qui tu bosses?
Agacé par mon absence de réponse, il fait les cent pas dans la chambre, tournant en rond.
Mon attention se reporte sur la veste en cuir qu'il revêt. Blood Demons... C'est ce qui y est inscrit ...
C'est alors que je fais le rapprochement. Décidée à en savoir plus, je m'avance et me stoppe à quelques mètres de lui :
- Vous êtes dans une chambre universitaire. La mienne. Vous toquiez comme un malade sur ma porte. Au bout d'un moment, je me suis décidée à l'ouvrir. Imagine ma surprise quand je découvre un corps, qui ne bouge pas, effondré sur mon paillasson ...
- Pour qui bosses- tu ? réitère-t-il
- Je ne répondrai à votre question uniquement si vous répondez à la mienne, affirmais-je.
Il s'avance d'une lenteur démesurée, dangereuse. Puis, une fois que nous ne sommes séparés d'une petite distance, il déclare :
-Et quelle est ta question, princessa ?
Ne m'attendant pas à cette prise de parole, je perds en assurance mais ne me dégonfle pas pour autant.
- Les Blood Demons , c'est bien ça ?
Tandis que son visage perd en couleurs, des éclairs de rage passent dans son regard.
Envahi par la colère, il s'énerve :
- Qu'est-ce que tu sais ?
Le ton qu'il emploie est plus que menaçant et ne laisse aucune place à la discussion mais je ne me sens pas menacée pour autant. C'est pourquoi je ne réponds pas directement à sa question.
- Je suppose que tu en fais partie sinon tu ne porterai pas une veste à leur effigie.
- Désolé de te décevoir princessa mais tu ne m'apprends rien. Maintenant , dis-moi pour qui tu travailles !
- Pourquoi me demander ça ? demandé-je
- J'ai beaucoup d'ennemis, princessa ... Voilà pourquoi.
- Je ne travaille pour personne. Je suis une étudiante en droit qui vous a trouvé inconscient devant sa chambre, déclaré-je avec assurance.
Je recule tandis qu'il avance, jusqu'à cogner le mur derrière moi.
- Tu sais, tu peux me tutoyer maintenant, dit-il, un sourire radieux étirant ses lèvres vers le haut.
Par la barbe d'Odin, qu'est-ce qu'il est beau !
Une voix me tire de ma transe.
Lui...
- J'ai une question.
Surpris, il acquiesce :
- Oui ? De quelles interrogations puis-je te libérer ?
- Pourquoi prendre le risque de me dévoiler ton appartenance à un gang ?
Il me regarde, évaluant le sérieux de ma question, puis déclare :
- Peut-être parce que je suis sûr que tu ne diras rien .
- Et comment peux-tu en être si sûr ?
- Question de principe c'est tout ! Pourquoi une étudiante en droit voudrait se confronter à un gang de mercenaires ?
Il a raison. Pourquoi risquerai-je de me mettre à dos un groupe de mercenaires surentraînés ayant pour seul but de tuer ?
Malgré tout, je perçois une lueur de défi dans ses yeux et j'ai envie de me prêter au jeu :
- Tu ne me connais pas et tu ne sais pas de quoi je suis capable, affirmais-je.
Etonné de ma répartie, il rétorque :
- Et bien, moi qui te pensais timide !
- Les apparences sont trompeuses, tu devrais le savoir mieux que personne. rétorquais je, sur la défensive.
- C'est vrai. Je le sais. Mon monde est dangereux, mais pas pour les gens comme moi. En revanche, pour les gens comme toi... Ne t'aventure pas dans ce monde sans en connaître ses dangers, m'ordonne-t-il.
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Je sais pas vous mais moi j'adore ce mystérieux personnage !
Un peu autoritaire sur les bords, caractère détestable !!!
J'attends vos retours avec impatience !!!
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Bye bye !!!
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Whispers of Revenge
Ficção AdolescenteAlba, une étudiante en droit de 18 ans, aspire à un avenir lumineux malgré les ombres qui planent sur son passé, étant en parti encore inconnu. Déterminée à réussir par ses propres moyens, Alba se plonge dans ses études, espérant échapper à l'héri...