Toi, te souviens tu de la foi où tu m'as pris?
Tu as grignoté mon sang petit à petit
Puis, tu as été la cause de ma fatigue.
C'est toi qui a donné le départ de la ligue
Où j'ai dû combattre un invisible ennemi;
Je croyais que j'étais tranquille dans mon lit
Je me trompais, tu ne faisais que me détruire.
Mais les indispensables espoirs pouvaient-ils luire?
Non! Ce lourd silence m'aurai donné la mort!
Désormais, les veines bleutées n'étaient qu'un grand port
Pour les rougeurs, la souffrance et le sommeil.
Un soir, d'une nuit sans étoiles ce fut l'éveil,
La femme au voile sombre n'était plus loin de moi.
Dans ce triste état de malheur, je n'avais foi
Qu'en la médecine, son savoir et ses remèdes.
Oh! Toi, horrible bactérie, maladie laide,
Toi qui est celle qui m'a causé tant de peine,
Oui, tu commandais mon corps, tu étais la reine.
Oh! Comme aujourd'hui, je t'en veux, je te déteste,
Tu m'as laissé des séquelles, tu es une peste.
Pourtant, je sais que je dois te remercier,
Grâce à toi, je suis plus sage, plus avisée.
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Les étoiles poétesses
PoesíaRecueil de poème [Extrait] Voyez vous, le matin, le soleil se lever? Que voyez vous à travers ces obliques rayons? Une fille, dans son lit, entrain de rêver. Une étudiante créant des mots, vers, un long Poème retranscrivant sa pensée d'enfant. Voye...