Chapitre 8 : Feel me

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Nous nous trouvions à l'aéroport privé de Tom, son jet se trouvait à quelques mètres de là. Tom devait finaliser de signer quelques papiers pendant que j'admirais la beauté succombante de Las Vegas la nuit. Nous avions vue sur les lumières au loin, c'était sublime, jusqu'à ce qu'une personne me tire de ma rêverie en se raclant la gorge.

– Retire ton manteau, s'écria t-il sèchement.

Je ne comprenais pas mais je ne voulais pas contester plus longtemps alors je retira ma veste en cuire.

Il me fit signe de passer le détecteur de métal ce que je fis de plus belle, mais le détecteur se mit directement à sonner. Tom m'attrapa et analysa ma tenue.

– Tu dois enlever tout type de metaux, bon sang es-tu idiote ?

Je regarda le sol, c'est à dire que je n'avais jamais prit l'avion de ma vie.

Ses mains commençaient a tâtonner mon corps, ses doigts parcouraient tout le long de ma tenue et s'arrêtaient sur ma jupe. Il me retourna contre le mur et et retira la ceinture qui se trouvait autour de ma jupe. La jupe étant plus grande que mon tour de taille tomba mais Tom la retint avant que tout le monde me voit.

– Attrape la et passe la machine.

Je hoche la tête et fit ce qu'il me demandait, cette fois-ci, le détecteur affichait vert, Tom passa à son tour et me rejoignit de l'autre côté.

Il s'agenouilla et remit la ceinture autour de ma jupe. Il analysa ma tenue une seconde fois avec son regard jugeur.

– Tu vas mourir de froid là-bas avec cette tenue, en plus d'être idiote tu es suicidaire.

Il soupira et attrapa mon bras me dirigeant à l'intérieur de son jet. Il me fit signe de m'asseoir mais lorsque je pris place côté fenêtre il me tira violemment.

– C'est ma place ici.

J'acquiesce et m'assied à côté de lui côté couloir.

Tom respirait avec difficulté, il avait l'air de sursauter à chaques bruit, il se frotta le visage avec ses mains et lorsque l'avion décolla il attrapa ma main par peur. Je compris que l'avion lui faisait peur, je n'étais pas du style à me moquer, mais étant donné la manière dont il m'avait traité ces derniers jours, je ne voulais plus que pouffer de rire et hurler dans tout l'avion qu'il était terrifié à l'idée d'être dans la machine volante. Je ricane silencieusement et regarde ailleurs.

L'avion décolla, tout se passait bien jusqu'au moment où j'avais l'envie pressante d'aller au toilette. Tom dormait avec la tête sur mon épaule, son  bras était enroulé derrière moi ce qui m'empêchait de bouger. Après quelques minutes à me debattre pour enfin réussir à me sortir de ses grippes, je marcha en direction des toilettes ne sachant pas où celles-ci se trouvaient. Quelques minutes passèrent jusqu'à ce que j'atteigne une mini porte coulissante, bingo, c'était les toilettes.
J'entra, la pièce était suffisamment spacieuse, je m'apprêta à descendre ma jupe lorsqu'une main n'étant pas la mienne s'agrippa à mes hanches, je n'osais pas me retourner, pourtant la main qui tenait mes hanches s'avéraient être masculine. Ce n'était pas celles de Tom.

– Chut ma jolie..lance-t-il en chuchotant dans mon cou.

Prise de panique je tente de crier à l'aide mais sa main etouffa ma bouche. J'essaya de me debattre comme je le pus en me détachant des ses grippes, je réussis à me tourner et à apercevoir son visage, il sagissait d'un homme aux cheveux grisâtres, il devait avoir la cinquantaine environ. Je mordis sa main aussi fort que je le pus jusqu'à ce qu'il lâche ma bouche et hurle de douleur à son tour. Je le mordis sans aucune once de pitié, jusqu'à ce que je sente le goût métallique de son sang dans ma bouche.

– Tom ! Tom aide moi !

J'avais besoin de lui...

Je le détestais tant, mais en cet instant il fut mon seul espoir alors je continua de me debattre et de hurler son nom jusqu'à ce que la porte coulissante se casse en un seul coup et que celui dont j'avais besoin d'aide entra dans la pièce.

Je n'eus pas le temps de réaliser la scène que Tom commençais déjà à frapper l'homme à multiples reprises en le rouant de coup de poing de tous les côtés, à en commencer par son crâne, puis son ventre, ses côtés et enfin son visage.

– Dégage d'elle ! S'écrie-t-il.

" dégage d'elle " ?

Je croyais rêver, Tom prenait ma défense, il battait un homme pour moi. Je le détestais tant, et c'était un sentiment partagé, réciproque mais cette fois-ci, il eût de la compassion pour moi, il eût de l'empathie....

Pendant que Tom se chargeait de presque tuer l'homme, j'étais sur le sol, bloqué dans le fin fond de mes pensées, sans en ressentir le désir d'en sortir....





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