Chapitre 4 : Help me

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Je retombe sur mes jambe, je ressens quelque chose transpercer mon corps, transpercer mon cœur plus précisément.

C'est le choc.

Je pousse un cri de terreur jusqu'à ce que Tom me relève de force, il se tient debout en face de moi, son corps paraît plus haut que jamais.

- BORDEL QU'EST-CE QU'IL SE PASSE, POURQUOI TU N'ES PAS MORT ET....

Il soupire et pose sa main devant ma bouche afin que j'arrête de hurler comme une hystérique. Je lui mors si fort la main qu'il se retire immédiatement.

- PUTAIN

- Tiens j'ai cru que je devais arrêter de hurler ?

Il s'avance d'un pas sec et me plaque d'un seul coup contre le mur, tellement fort que mon dos reste comme paralysé, la douleur prend peu à peu possession de mon corps. Je me demande ce qu'il me prends depuis quelques heures à vouloir faire la maline avec lui, un faux pas et il me bute.

- Tu vas fermer ta putain de gueule où tu vas regretter chaques parties de toi salope. Maintenant tu vas me suivre bien sagement comme un toutou jusque dans le jardin. Tu restes derrière moi où c'est toi qui meurs ce soir. Compris ?

Je sens la chaleur de son corps traverser la mienne, incapable de prononcer quoique ce soit à cause d'un mixte entre de la terreur et de la proximité à laquelle il se trouvait de moi, j'acquiesce en secouant légèrement la tête pour dire oui.

Il se dirige vers son armoire et choisit un t-shirt noir qu'il attrappe et enfile de plus belle.

- On t'as pas appris les bonne manière ?

Mes yeux incapable de se décoller de son corps réalisent trop tard qu'il m'avait vu.

J'avale violemment ma salive et fait mine de ne pas avoir compris ce qu'il voulait sous entendre.

- Je vois pas de quoi tu parles Kaulitz.

- Détourne tes putains de yeux de moi, tu aurais pu me contempler jusqu'à tes 18 ans si tu n'avais pas essayé de me tuer, je te l'avais prévenu merdeuse, tu a choisis de vivre l'enfer et crois moi que tu ne vas pas regretter ton choix.

Je n'ai d'autre choix que de lui obéir, je me retourne en faisant mine de rien, je repasse à l'aide de mes mains la robe de Zara ne sachant pas quoi faire de celles-ci. Après quelques secondes, il s'approche de moi et me balance des vêtements.

- Retire cette horrible robe qui te donne l'air d'un os sur patte, tout de suite.

Ajoute t-il de manière menaçante.

Tétanisée, je reste planté là sans ne rien faire, il me pousse violemment contre le mur une nouvelle fois, attrape ce qui a l'air d'être un couteau sur la table de chevet, je ne sais ni comment ni pourquoi un couteau se trouve là mais ce qui est sûr c'est qu'il est entre ses mains désormais, il me retourne tout en gardant sa main qui maintient mon dos et ce qui m'empêche de bouger. Je sens mes poumons se serrer, mes côtes sont douloureuses, ma respiration devient  de plus en plus difficile.

– ARRÊTE !

Je m'écrie en bougeant dans tous les sens, je me tortille comme un vers de terre un jour de pluie, je tente de me debattre de lui mettre des coups mais il reste intouchable. J'ai peur, mes mains sont contre le mur comme lorsque la police vous arrête pour un trafic de drogue, je ferme mes yeux et me laisse faire.

Les mains froides de mon acheteur sur ma peau nue me tirent de mes souvenirs. Je remarque que je n'ai plus la robe de Zara mais un t-shirt trois fois plus grand que moi. Il avait découpé la robe avec le couteau, la robe étant plus près du corps que n'importe quelle robe je me demande comment est-ce qu'il a fait pour éviter de me trancher ma peau fine avec.

Love meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant