Chapitre 17 : Desire me

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Tom avait remporté les 3 premiers quarts de la course comme la précédente, c'était plutôt bon signe. Je priais à chaques tour, Tom me fusillait du regard à chaques fois mais je m'en moquais. Même si je haissais ma vie ici, je netais pas encore mentalement prête à mourir.

Les hurlements de Tom me tirèrent hors de ma rêverie,  je le regarda, et compris que Zack avait tiré dans les roues ce qui nous fit dérailler. Tom s'écrasa contre moi et détacha ma ceinture sans faire exprès avec sa main ce qui me projeta droit dans le pare brise.

Je gemit de douleur, heureusement Tom m'attrapa et me plaqua contre son torse avant que le verre ne s'enfonce loin dans mes yeux. Je saignais sur tout le côté de droit de mon visage, je ne voulais plus continuer la course.

– Tom je ne veux plus ! Fait moi sortir d'ici !

– Arrête de faire la pleurnicheuse, tiens bon, s'écria t-il froidement.

Il me replaça sur le siège et m'attacha à nouveau. Je ne voulais pas montrer ma tristesse ni ma terreur mais intérieurement je hurlais.

Tom démarra une dernière fois et me hurla de lui passer l'arme, lorsqu'il était sur le point de tirer, je fus alarmée par ses hurlements.

Trou noir.

Je me réveilla avec une douleur intense, la voiture était retournée. J'avais dû verre plein les doigts, j'étais terrorisée. Je sentis des gémissements de mon côté gauche, putain c'était Tom. Il avait les mains en sang tout comme moi, mais le sang ne provenait pas des éclats de verre du pare brise, il venait de son épaule qui comportait une balle à l'intérieur.

Merde Tom s'était reçu une balle par Zack dans l'épaule.

Je détacha ma ceinture et atterri une nouvelle fois sur le pare brise, maudit pare brise !

Je détacha Tom à son tour pour le faire atterrir sur moi. Il gemit de douleur avant d'ouvrir les yeux.

– Tom ? Je soufflais tout près de son oreille pour qu'il puisse m'entendre.

– Ella ? Répondit-il dans un souffle.

Je caressa son visage avant de passer mes doigts sur son épaule, il saignait abondamment. Il perdait beaucoup trop de sang et on m'avait apprit que c'était très dangereux.

– Alors est-ce que c'est comme ça que notre fin est écrite ? Qu'on va mourir tous les deux l'un sur l'autre dans une voiture retournée ? Dis-je le plus sincèrement possible.

Malgré la douleur il caressa le sommet de mon crâne.

– Tom Kaulitz ne meurt jamais.

– Laisse ton ego de côté un peu et admet qu'on est morts.

Je sais pas si c'était le joint que j'avais fumé pour me détendre avant la course mais j'étais complètement à l'ouest. Je commençais à ricaner nerveusement.

– Putain t'es explosée, il ricana à son tour. On est en train de crever Ella et t'es en train de te taper une barre ? Putain t'es complètement folle.

Je commençais à trembler de froid, j'étais frigorifiée. Tom enlaça ses bras autour de moi pour m'apporter un peu de chaleur. Pourquoi est-ce qu'il était doux dans les pires moments ?

Et c'est moi qu'il insultait de folle ?

– Tom t'as une balle dans l'épaule, dis-je toujours sur un ton explosé.

Il regarda la balle et se rendit compte de la gravité de la situation.

Je ne sais pas ce qu'il me prit mais j'embrassa son épaule fermement, espérant que ça le fasse patienter le temps que quelqu'un se rende compte de notre accident.

– Qu'est-ce que tu fais...? Il essayait d'être froid mais je voyais bien que cela le detendait.

– Si tu meurs, alors tu mourras avec mon adn sur toi.

Il ricana l'air de dire " sur quelle timbrée je suis encore tombée ". Il retira des mèches de mes yeux et arracha un de mes cheveux.

– Aïe !

– Bah quoi, si tu meurs t'auras mon adn sur ton cuir chevelu.

Le connard.

– Tu perds beaucoup trop de sang Tom. Je vais devoir arracher la balle avec mes dents.

– Qu'est-ce que–

Il n'eut pas le temps de finir que je retira la balle à l'aide de mes dents, il hurla de douleur et griffa mon dos par réflexe. Je l'embrassa aussitôt la balle retirée afin de le faire taire.

J'ôta mon t-shirt et lui fit un garo, il était maintenant en sécurité. Il ferma les yeux, oh non il me quittait, il risquait de perdre conscience ce qui causerait à une mort subite.

Même si je rêvais qu'il meurt, j'avais encore un peu besoin de lui. Je ne savais pas ce qu'il me prenait mais je savais qu'il ne devait pas mourir maintenant.

– Tom reste avec moi, je lui mit une gifle pour le réveiller. Tom !

– Putain ! Je me reposais juste !

J'éclata de rire, merde une chose était sûre, j'avais appris de cette expérience que les joints n'étaient pas fait pour moi.

Il caressa mon front, là où j'avais été blessé plusieurs fois suite à la course.

– Je suis désolé, dit-il calmement.

Il venait vraiment de s'excuser là ? Non c'est pas possible, c'était l'effet de la drogue.

Il avait l'air tellement sincère.

Il m'embrassa fermement, au début je refusais de lui rendre le baiser alors il s'éloigna, je regardais ailleurs évitant son regard.

– Tu me pardonnes ? Il me fit regarder en sa direction.

Il m'embrassa à nouveau, putain c'est reparti il mexcitait à nouveau.

– Arrête Tom...

– Tu me fais bander sous un accident de voiture merde Ella, il attrapa ma tête et m'embrassa à nouveau.

Point de vue de Tom

– Tu me fais bander sous un accident de voiture merde Ella, j'attrapa sa tête et l'embrassa une nouvelle fois.

Je n'arrivais pas à le croire, cette sorcière que je haissais par dessus tout m'excitait sous une voiture complètement en débri. Je l'embrassa jusqu'à en perdre la respiration.

Au début elle ne m'embrassait pas en retour, mais lorsque je glissa la main dans ses sous vêtements, je compris qu'elle ressentait la même chose. Seulement elle se retenait, putain elle m'énervait tellement.

– Putain Ella embrasse moi !

Elle ne le fit pas alors je la caressa plus intensément pour la faire exploser. Elle serra les jambes et résista malgré tout.

Elle était forte je devais l'admettre.

J'appuya encore plus fort et cette fois-ci elle gemit enfin.

– Connard, souffla t-elle avant de m'embrasser et d'enrouler ses jambes autour de moi.

Jamais cela n'avait été aussi compliqué d'obtenir une meuf et pourtant de l'expérience j'en avais.

– Tom j'en ai envie, dit-elle dans un murmure, mon cœur battait la chamade, je croyais rêver.

– N'importe quoi c'est le joint que t'as fumé, dis-je sèchement.

Je ne sais pas pourquoi mais à ce moment là, j'ai pris peur. D'habitude, je me moquais de qui se trouvait dans mon lit, tant que la femme était bonne. Mais avec Ella j'avais peur de mal faire les choses.

Putain Tom qu'est-ce qu'il t'arrive ? Baise la et ferme ta gueule !

Je me répétait en boucle ces mots, incapable de passer à l'acte malgré le fait que je la voyais me désirer.

Diable que je la haïssait.











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