Chapitre 3 : Kill me

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J'entends une porte claquer, je me réveille subitement et ouvre légèrement les yeux parvenant à réaliser qu'il faut toujours autant se faire discrète car je me trouve toujours bel et bien chez mon acheteur. Lorsque je me tourne discrètement, à droite, du côté de la porte, j'aperçois une silhouette à l'allure musclé entrer, je réalise alors que je suis dans un lit tout chaud et confortable, portant une robe moulante noire. Je ne me souviens de rien, le dernier souvenir que j'ai c'est celui où Tom m'emmène dans une pièce de force avant de me tendre une boisson, putain de merde, il m'avait drogué. Je jette un léger coup d'œil par la fenêtre, il fait toujours nuit, étant donné que nous nous trouvons en avril d'après Zara, il doit sûrement être 3 ou 4 heures du matin. Merci à Ada et à ses super pouvoirs afin de deviner l'heure.

Je reste calme et tente de ne pas respirer trop fort, lorsque je réouvre les yeux afin de voir ce qu'il faisait, la carrure sombre enlève son t-shirt, son corps est d'une musculature si impressionnante que cela devenait effrayant. Ses abdominaux son si bien tracée et mettent en valeur son corps bronzée. Sans m'en rendre compte je lâche un bruit d'impression, je couvre ma bouche est ferme les yeux à nouveau.

Après quelques secondes de silence, je sens une main scruter les cheveux de mon visage, comme ci il dégageait les cheveux afin de mieux voir mes traits, je ressens son souffle dans mon coups et cela me donne un frisson. Je ne sais si c'est de la peur ou de l'impression mais cela n'aspire à rien de bon.

- DEBOUT ! LE SPECTACLE EST TERMINÉ !

S'écrie-t-il en applaudissant.

Je fais mine de toujours dormir, que dois-je faire !!? Il n'y avait ni Zara pour me défendre, ni Bill pour assister au potentiel meurtre qui allait se produire dans les dix secondes qui suivraient. Je décide alors de me lever et de prendre le premier objet tranchant ou dangereux qui se trouverait dans la pièce, c'est simple, il s'approche de moi et je le bute avec l'objet. Je me lève soudainement et la première chose que je parvint à voir est le vase qui se trouve sur la table de chevet. Je me munis de celui-ci et pousse un cri en le menaçant de ne pas s'approcher.

- DÉGAGE DE MOI OÙ JE TE BUTE

Il ricane et s'avance d'un pas de plus, putain il n'y a donc rien qui le fait réagir ? Pas même un vase en porcelaine avec un motif de poupée dessus ?

- Très drôle, bon maintenant que j'ai fini de rire, c'est à ton tour.

Il s'avance mais étant donné que je suis plus petite que lui je réussis à passer en dessous de son bras et à atteindre l'autre côté de l'immense chambre sombre. Je scrute la pièce du regard tentant de trouver un objet beaucoup plus dangereux, un objet capable de le buter en 2 secondes, un objet qui lui ferait mal, hurler de douleur, qui le ferait souffrir comme j'ai souffert lorsqu'il m'a brûlé le bras avec sa clope.

Je réfléchis le plus rapidement possible lorsque d'un coup, l'image de l'arme à feu qu'il gardait toujours près de lui monopolisa mon esprit. Où est-ce qu'il a bien pu la mettre ? Je tente de réfléchir malgré la peur de ce que ce connard pourrait me faire à nouveau, je ne le lâche pas du regard et lui non plus, comme ci il analysait chacun de mes gestes. Dépêche toi Ella, dépêche toi.

BINGO !

Lorsque je dormais je sentais une chose si dérangeante sous mon oreiller, comme un mélange de plastique et de métal. De plus qu'il gardait toujours ses objets les plus précieux auprès de lui, c'est ce que m'avait dit Zara, il a sûrement dû garder l'arme sous son oreiller comme tous les soirs oubliant que je faisais malheureusement parti de sa vie maintenant.

Je lui lance le plus grand sourire qu'il ait pu voir de moi avant de me ruer sur le lit et d'attraper l'arme à feu.

Il se recule aussitôt, si bien qu'il se cogne contre la porte. Ses yeux restent rivés sur moi, je le suis du regard également. Je m'avance avec toujours cette même distance entre nous, cette méfiance que je gardais, que je garde et que je garderais toujours en sa présence. J'enclenche le pistolet, lui ne prononce rien, je m'avance d'un pas sec, ça y est....l'arme se trouve sur son torse nu, entre ses pectoraux, juste en dessous de son cœur. Je relève la tête pour le regarder une dernière fois.

- Tu n'es pas capable.

S'écrie-t-il si calmement alors qu'un pistolet se trouve sur son torse.

- Ah bon ?

J'enclanche la deuxième balle en gardant un sourire narquois.

- Totalement sûr.

- Et qu'est-ce qui t'en rend si sûr ? Excusez moi, qu'est-ce qui VOUS en rend si sûr monsieur Kaulitz ?

- Les filles, excuse moi, les sous merdes comme toi n'en sont pas capables voilà tout.

Il ricane et se décolle de la porte en avançant, cette fois-ci c'est moi qui recule. Putain, il reprend possession de son pouvoir, je dois stopper ça sur le champs, j'ai une arme à feu après tout je tente de me rassurer.

- Ne tire pas. Dit-il si sûr de lui. Il pose une main sur ma hanche en remontant le long de mon dos.

- Qu'est-ce que tu me donnes en échange ?

J'ajoute si sûre de moi, je garde l'arme bien au creux de ma main afin qu'il ne me là prenne pas.

- Beaucoup de choses. Ce serait triste de me tuer avant que je puisse te donner tout ça.

- Dommage, je n'en veux pas.

Je le pousse contre le mur d'une telle force que je me surprend moi même.

- Il est temps de pousser ton dernier souffle Tom Kaulitz.

Je m'éloigne et pointe l'arme contre lui. Ses yeux restent posés sur moi, ses pupilles deviennent dilatés mais il ne prononce aucun mot.

3 seconde et.....BAM

Le bruit de l'arme à feu transperce si fort mes oreilles que je pousse un énorme cri de terreur.

Love meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant