MIEUX VAUT JAMAIS QUE TARD

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pureté de ton encre
bleu aux veines
tortueuses
le cœur qui bat
cérulescence
je m'excuse
je m'excuse, moi
pardonne-moi
fautives privées de raison
as-tu raison
si tort le mal que tu as vécu
je haïrai le passé et le jour où
tu as vu un ciel azuré
tes premiers pas
ton visage lactescent
car le sang ne l'atteignait
il n'atteignait ton cerveau
c'est stupide, vois-tu
vis-tu d'un regard
jeté à l'extérieur
tes organes en pensent beaucoup
mais disent peu, muet ton corps
si peu
paraîtrait-il insoutenable
confusion t'est peut-être
un mot familier un son
sur le bout de ta langue
languit d'un passé
où il régnait
de long en large
le corps
ton corps
dieu
je ne savais
si j'avais su
je ne serai point là
ces mots à toi
je fais taire
ton existence
et ton esprit
je fais taire ce qui te définit
m'obnubiler m'aveugler
alors je me tais
allègre es-tu
l'enfant
je pensais et toujours
à toi
tu as germé en moi
désormais je ne suis plus rien
sans toi
malheur, calamité
je t'aime

louanges
à ces quatorze heures

18:38 17/10/2023

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