Chapitre 7

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Anton : VOUS FAITES TOUS LES FOUS À POSER VOS SALES MAINS SUR ELLE MAIS JE VOUS JURE QUE LE PROCHAIN QUI OSERAIT NE SERAIT CE QUE LA REGARDER DE TRAVERS IRA REJOINDRE CE VIEUX DANS SA TOMBE.









Thiès, Sénégal

Point de vue Désirée

Dès qu'il a parlé, plus personne n'a osé ouvrir sa gueule. Ils étaient tous choqués et ils y'avaient Ali et son frère Birame  qui se tordaient de douleur au sol. Ali à cause des coups que je lui ai mis et Birame à cause de son poignet cassé.

Cette situation aurait pu être comique et satisfaisante si nous n'étions pas dans un enterrement qui plus est celui de mon oncle et si mon ventre ne me faisait pas mal. Heureusement que Anton me soutenait avec un de ses bras sinon je me serais déjà écroulée car je ne me suis pas encore remise des coups de la veille que ce batard de Souleymane m'a infligé.

Les pleurs de ma fille brisent le silence qui s'était installé dans la pièce. Celle-ci qui se trouvait dans les bras de Fatima est maintenant au sol marchant vers Anton et moi après qu'elle l'ait faite descendre.

Arrivée à nous, elle me regarde quelques instants puis tend les bras vers Anton qui n'hésite pas à la soulever avec son bras libre. Elle me fait ensuite un bisou sur la joue vu que j'étais assez proche d'eux.

: Voyez -vous ça ? Une image illustrant parfaitement la famille parfaite. Je pensais qu'il te restait encore un peu de dignité Désirée mais apparemment tu n'en as plus au point d'emmener ton amant à l'enterrement de ton oncle. Tu m'étonnes de jour en jour chérie.

Je me retourne vers la personne qui venait de parler, plutôt nous nous retournons car vu qu'il y'a que des curieux dans cette pièce et nous voyons que c'est mon très cher mari Jules ou Souleymane Ndiaye comme vous le voulez en tout cas pour moi c'est pareil il reste un crétin.


Souleymane : Alors c'est lui le père de ta mioche? Façon tu ne peux plus le nier à présent tu t'es dévoilé toi même. C'est avec lui que tu m'as trompé non ? M'interroge -t-il.

En fait je comprends carrément son plan comme toujours il ne veut pas grandir et il veut juste m'humilier devant tout le monde de plus que sa famille vient d'arriver avec lui et sa femme en carton là: Banel. Mais je ne compte pas lui répondre et je ne vais pas non plus me laisser faire.

Moi: Tu sais Jules, tu as toujours voulu que je t'appelle ainsi à la place de Souleymane n'est ce pas ? Donc aujourd'hui je te fais plaisir en t'appelant ainsi mais malheureusement pour toi ça ne sera pas dans le contexte voulu. D'ailleurs si je me souviens je t'avais donné un papier de divorce à signer et j'espère pour toi que tu les a signé. Je suis sûre que tu n'aimerais pas que toute cette histoire arrive au tribunal car j'ai pas de mal de preuves de ta violence envers moi. De plus tu ne manques aucune occasion de crier sur tous les toits que Mariam Dayna Noreen Ndiaye n'est pas ta fille donc naturellement sa garde me reviendra et je changerai même son nom de famille. Elle portera mon nom puisque durant toutes ces années j'ai été son père et sa mère. Si tu as bien lu le contrat de divorce il y est aussi écrit que tu renonces à Mariam donc je crois qu'on est bon et te connaissant je sais que tu as déchiré l'ancien contrat donc en voici un nouveau. Lui dis je en lui tendant un les nouveaux papiers de divorce que j'avais préparé en double.

Il me regarde moi puis les papiers puis ensuite moi. Ça se voit qu'il est perdu et qu'il ne s'attendait pas à un retournement de situation pareil. Il est troublé ça se voit donc il faut que j'agisse vite avant qu'il reprenne ses esprits et trouve un plan.
Je n'ai pas le temps de parler que Fatima me devance.

Désirée: ma vie, mon combat Où les histoires vivent. Découvrez maintenant