XVII- L'Étoile

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Bonjour, bonjour

Ok wtf, ça y est, c'est la fin. Je suis arrivé au bout de cette histoire, après deux ans. J'ai pas vraiment les mots pour dire à quel point je suis heureux de publier cet épilogue, à quel point L'épopée du seuil c'est important pour moi. J'espère de tout cœur que cette aventure vous aura plu, et que cet épilogue vous conviendra aussi.

Pour la suite, je suis en train d'écrire un OS absolument débile, une atushina qui se passe au ski. J'ai aussi en projet de faire une grosse fic haikyuu, UA dnd, mais ça me prend un temps de zinzin, je suis qu'au début, je suis en train de poser le décor, j'ai à peine fait un plan haha, donc j'ignore quand est-ce que ça sortira. Evidemment, j'ai toujours plein de petites idées d'OS, notamment un truc sur Omori, donc voilà ! Si vous me connaissez, vous savez que je vais disparaître pendant plusieurs mois et revenir comme une fleur. Surtout que les partiels arrivent bientôt de mon côté, donc va falloir que je me mette à réviser... C'est la dernière ligne droite et après ça, le master ! Je dois avouer que je suis assez excité.e ! J'espère que ça me laissera plus de temps pour écrire. Enfin bref, j'arrête le blabla et je vous laisse avec l'épilogue.

Bonne lecture!

XXX

Ils racontent qu'ils s'étaient éveillés là sans savoir. Dans un champ de blé, des hommes, des femmes et des milliers d'autres avaient ouvert les yeux. Un soleil unique dans le ciel, une terre humide contre leurs joues. Tous sauf une. Un corps sans vie. La première qui leur avait avoué que tout cela n'était pas éternel.

Ils racontent qu'ils sont nés sans comprendre. Un paquet de cartes dans la main de la jeune fille, 78 peintures reflétaient l'inconnu. Une méconnaissance protectrice.

Ils racontent que ces cartes sont leur histoire, qu'ils proviennent de ces esquisses qui ne veulent rien dire.

Ils sont restés longtemps immobiles, persuadés de ne devoir faire qu'un avec la terre. Ils ont réalisé leur erreur lorsque la soif les a poussés à se redresser, leurs corps si faibles, tiraillés par la faim. Une corbeille de fruits les attendait au centre de ce paysage infini. La douceur de ces mets n'a apporté aucun souvenir.

Ils racontent que les villes étaient là bien avant eux. Des palais somptueux à peupler, des cœurs à nouer ensemble ; certains fils déjà tissés avant l'éveil.

Il y a une sépulture où une fille se rend souvent. Une femme qu'elle a sculptée dans un arbre mort, au milieu d'un champ. Parce que bien que les récits disent que l'oubli est le commencement de l'histoire, elle, se souvient. Une poignée de vagabonds se rappellent, mais gardent le secret de la naissance du Monde.

XXX

— Yachi ! On part sans toi si tu ne te dépêches pas !

— Ce n'est pas ma faute si mon cheval refuse que je lui enfile sa selle !

— Tu n'as qu'à chevaucher sans.

Elle foudroie Oikawa du regard qui la toise faussement depuis sa monture parfaitement soignée.

— Dit-il, alors que sa selle est l'une des meilleures de la région.

— Ce n'est pas de ma faute si mon meilleur ami a fait une reconversion de carrière qui tombe à pic.

— C'est ça, c'est ça, fait-elle en agitant la main. Ton meilleur ami, il ne pourrait pas en filer une à ta meilleure amie ?

– Pour ça, il faudrait déjà que l'on soit chez lui. Si ça continue, on n'y sera pas avant la tombée de la nuit, argue Akaashi.

— Depuis quand es-tu devenu aussi dramatique ?

Le regard moqueur d'Akaashi suffit. Yachi roule les yeux.

L'Épopée du seuilOù les histoires vivent. Découvrez maintenant