Réveillée depuis quelques minutes déjà, elle se mit à contempler le plafond toujours allongée sur son lit. Il devait être 5h et quelques, Bilal venait tout juste de la reveiller pour la prière. Mais il n'était plus dans la pièce comme chaque matin de weekend
"Lève toi Zeyna, il est l'heure de prier, moi je vais aller à la mosquée avec papa" avait-il dit avant de partir. Rien d'inhabituel parce que c'était toujours comme ça les samedis et dimanches, mais il ne l'avait pas appelé affectueusement Hayati ou princesse comme il faisait d'habitude et ne l'avait même pas embrassé amoureusement avant de partir. Non il l'a juste reveillé et est parti après s'être assuré qu'elle était bien levée.
Zeyna se demanda si ce n'était pas de sa faute si il n'était pas aussi attentionné que d'habitude. Parce que rien que la veille quand il l'avait dans la chambre, il l'avait embrassé pour essayer de calmer les tensions mais elle l'avait repoussé et demandé de la laisser tranquille.
Peut-être qu'il ne voulait juste pas me contrarier de si bonne heure ?, se dit-elle intérieurement avant de finalement se lever et se préparer à prier.
Après avoir prier et fait ses invocations, elle se rendit à la cuisine pour préparer à son beau-père son café du matin. Depuis qu'elle a aménagé chez ses beaux-parents c'était désormais elle qui se charger de préparer le café du samedi matin. Dès que celui-ci fut prêt elle s'en servit, mis le reste dans une cafetière isotherme et se posa dans le jardin afin de profiter de la brume du matin.
C'est ici même dans ce jardin qu'elle s'était disputée avec son mari et cela à cause de qui ? Yousra ! Et ce qu'elle ne pouvait pas accepter par dessus tout c'est de voir que tout le monde connaissait le vrai visage de Yousra mais que personne ne se chargeait d'arranger la situation.
- Il faudra vraiment que je trouve une solution à ce problème, je ne laisserai pas Yousra me mener la vie dure. Et pourquoi même devrais-je me soucier de ce que pense les autres, Hassan n'aura qu'à me réprimender tous les jours mais désormais je n'accepterai plus de me laisser marcher sur les pieds. Depuis 5 mois, j'accepte sans broncher, désormais c'est la riposte, s'il faut que je me mettes tout le monde à dos, ce sera uniquement parce que je me serais défendue.
Après avoir pris le temps de boire son café et réfléchir aux situations actuelles, elle se dit qu'un petit footing aux bords de la mer lui ferait le plus grand des biens. Sur ce, elle retourna dans sa chambre pour se vêtir de sa tenue de sport, pris ses clés de voiture et envoya un message à son mari pour lui notifier de sa sortie. Arrivée à la corniche des Almadies, elle gara la voiture sur un parking public puis casque aux oreilles, elle se mit à courir aux bords de la mer.
À l'aube, sur le rivage marin, le spectacle du lever de soleil se déploie sobrement. La mer, paisible, reflète les premières lueurs de l'astre naissant, tandis que l'horizon s'illumine timidement. Les contours de la côte se dessinent peu à peu dans la pénombre qui s'évanouit lentement.
Le soleil émerge progressivement de l'horizon, diffusant une lumière dorée qui dissipe les dernières ombres de la nuit. Le ciel prend des teintes rosées et orangées, annonciatrices du jour qui s'éveille. Les vagues, douces et régulières, viennent caresser la plage avec une régularité apaisante. Dans ce spectacle quotidien, la nature offre un tableau simple mais grandiose, où la mer et le ciel se rencontrent dans une harmonie immuable.
Le lever de soleil aux bords de la mer, c'est le début d'un nouveau jour, chargé de promesses et de renouveau... Enfin espère-t-elle !
Alors qu'elle se mit à ralentir afin de se preparer à se baisser pour renouer son lacet défait elle se heurta brutalement à quelqu'un faisant tomber au même moment son casque
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Mélange Hétérogène
Любовные романыElle, une jeune fille de 23 ans, sénégalaise pure souche, rebelle dès son plus jeune âge Lui, un homme de 33 ans, métisse marocain (70%) et sénégalais (30%) Tous les opposent, mais ne dit-on pas que les opposés s'attirent... Amants d'enfance, les ci...