chap 3 :Pourquoi cette rencontre a tel eu lieu ?

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On me prit et on me déposa sur quelque chose de mou et de confortable. Je sentis qu'on me secouait, et petit à petit, mes yeux commencèrent à s'ouvrir. Je découvris Marcus et Clarque. Marcus prit alors la parole et dit :

- Tu es enfin réveillée !

J'hochai la tête en signe d'approbation et décidais de poser la question qui me trottait dans la tête depuis un moment.

- On est où, au juste ?

- On est au bal du roi. Et pour tout dire, c'est vraiment sensationnel à voir, surtout à y être.

Quand la voiture s'arrêta, nous descendîmes. Marcus fut galant avec moi, il m'aida à sortir de cette voiture plutôt classe à mon goût. En entrant dans cet immense palais, rempli à craquer de personnes aisées, Marcus prit la parole avec un ton légèrement autoritaire et un rictus aux lèvres.

- Reste près de moi et surtout, ne parle à personne sans que je ne t'y autorise. De toute façon, tu fais ce que je dis et surtout ce que je veux. C'est bien ça, Aline ? Si je me souviens bien.

- Oui, c'est ça.

Il m'attrapa par la hanche pour m'inciter à avancer. Je le suivis jusqu'à un trône fait d'or, orné de rubis de couleur vive. Sur ce trône se trouvait un grand homme en costume sombre, avec des cheveux en bataille, blancs aux racines foncées. Je remarquai après quelques minutes que cet homme avait une voix caverneuse, et qu'il discutait avec un autre homme, probablement à propos de travail. Marcus décida d'avancer vers lui et prit la parole.

- Bonsoir, votre majesté, vous allez bien ?

- Oui. (Il répondit avec un visage assez renfermé, déplaçant son regard de Marcus à moi.) Oh, je vois que tu as ramené une très belle personne. Comment s'appelle-t-elle ?

- Oh, elle va se présenter elle-même, je lui fais cet honneur.

Dit Marcus avec une voix étrangement gentille et calme. Rassemblant mon courage, je pris doucement la parole.

- J... Je m'appelle Aline.

- C'est un très joli prénom. (S'esclaffa le roi.)

Marcus demanda alors au roi s'il souhaitait participer à l'une des danses proposées, avec moi comme cavalière. J'étais sous le choc en entendant sa réponse positive. Il prit ma main avec délicatesse, et nous commençâmes à danser sur la grande piste. Durant toute la soirée, aucun mot ne fut échangé, ni de sa part, ni de la mienne. Puis, Marcus revint et me fit signe de venir le voir. J'abandonnai le roi pour aller découvrir ce qui se passait, et avant même que je puisse poser la question qui me trottait dans la tête, Marcus dit d'un ton méfiant que nous partions. Il me prit dans ses bras, sans que je ne sache pourquoi, et nous partîmes en laissant Clarque derrière nous. Il me déposa sur le siège avant, puis s'installa sur le siège conducteur. Il prit le volant, alluma le moteur et commença à rouler de manière excessive. Quelque chose clochait, mais je ne savais pas quoi. Mon intuition me disait que la situation n'était pas de bon augure.

Je regardais le paysage défiler à toute vitesse quand je sentis une légère piqûre au niveau de mon bras gauche. Cela ne m'inquiéta pas tout de suite, mais après quelques minutes, je sentis ma tête devenir lourde, tout comme mes paupières. Sans savoir pourquoi, je compris qu'on m'avait injecté un anesthésiant. Je commençais à m'endormir doucement.

J'entendis des voix parler. Je commençai à ouvrir les yeux petit à petit. Je ne savais pas dans quelle position j'étais, mais il était clair que j'étais sur quelque chose de dur. Je voulais bouger, mais mes membres étaient attachés à une chaise peu confortable. Lorsque j'entendis la voix de Marcus, je cessai immédiatement de bouger. J'étais dans une pièce entièrement noire, il n'y avait pas la moindre lumière.

- Aline, ne bouge pas, s'il te plaît.

Une voix d'homme résonna derrière moi. Cette voix m'était étrangement familière.

- Bonjour, vous avez bien dormi ?

- Sale traître !!! (Cria Marcus, furieux.)

- Moi, un traître ? Non, jamais, Marcus. Comment as-tu pu penser cela ? C'est pourtant toi qui l'as endormie, pas moi. Bon, Marcus, tu ne lui dis pas qui je suis ? Parce que là, elle ne peut pas me voir, elle me tourne le dos. Je pensais qu'elle me reconnaîtrait juste à ma voix, mais apparemment non.

- Je ne lui dirai pas.

La voix familière ricana, comme s'il trouvait la situation amusante.

- Alors Marcus, tu ne lui dis pas ce qui s'est passé avec sa sœur ?

- Qu'est-ce que tu as fait à ma sœur ? (Demandai-je, paniquée.)

- Je n'ai rien fait, je te le promets.

- Tu es un gros menteur ! Clarque, dis-lui ce que Marcus t'a demandé de faire hier. (Dit-il d'un ton sadique.)

- Putain !! Dites-moi la vérité !! Je veux savoir ce que vous avez fait à ma sœur !

- Le travail, c'était qu'il... (Commença la voix familière.)

Two Hearts For One Lady Où les histoires vivent. Découvrez maintenant