Chap 4 : Le mensonge ne résout rien même il empire les choses.

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Marcus lui coupa la parole, parlant d'une voix assurée et sereine:

- Rien du tout.

- Mais dis-moi !! Criai- je furieuse.

- Va-si Marcus, dit-lui, ou sinon je le fais à ta place, lança la voix familière.

- Mais, tu es con ou quoi? Tu ne vois pas qu'elle ne va pas bien? À cause de toi, elle est furieuse.

- Bon, vu que tu n'as pas le courage de lui dire, je vais le faire.  Il prit une voie sérieuse et sans émotion,
Marcus a demandé à Clarque de tuer ta sœur.

- QUOI!! Tu n'as quand même pas fais ça, Marcus! Ma voix était remplie de dégoût, Tu as osé tuer ma sœur ! Tu n'as pas de cœur !

Je commençai à lâcher quelques larmes. Mais tellement cela m'avait fait mal, de simples larmes se transformèrent en torren que je ne plus arrêter.

- IL fallait lui dire la vérité, Marcus.

-Sale....

La voix familière l'interrompit, plus puissante et menaçante.

- Tu n'est pas en position de dire quoi que se soit pour le moment, Marcus.

J'entendis des pas se rapprocher. Je sentis une haleine chaude contre mon oreille, puis dans  mon coup. La voix familière se mit à parler  doucement près de mon oreille, ce qui me surprit. Il était si proche que je crus qu'il allait me mordre le lobe de mon oreille.

- Tu es à moi ma Aline, parce qu'à  dire vrai , je vois bien que tu vas seulement souffrir avec lui. Je te propose donc de venir avec moi. Alors, tu en dis quoi? Oui ou non?

- Je ne veux pas répondre.

-Commen ça, tu ne veux pas répondre? C'est pourtant simple. Dit- il avec un petit air contrarié, presque rageur .

- Non, s'il te plaît, Aline, ne l'écoute pas. Il ment ! Tu ne souffriras jamais avec moi , me supplia Marcus.

- Arrête de parler ! Là, tu fais affaire avec le roi.

- Peut-être, mais n'oublie pas que c'est moi qui te l'ai présenté, et aussi que tu es un super égoïste.

En fait, cette voix était celle du roi. Marcus l'a bien clashé, et maintenant, comment le roi compte-t-il répondre à cela ?

- Moi ? Un égoïste ? N'importe quoi ! Mais ce qui est véridique, c'est qu'Aline est à moi.

— Je ne suis à personne ! J'espère que ça, au moins, vous le comprendrez et que ça est bien entré dans votre cerveau ! dis-je, furieuse.

- Eh bien, je vais te dire quelque chose : tu es à moi maintenant et rien qu'à moi, et tu n'as pas ton mot à dire. Compris ?!

— NON ! 😡 Je ne suis à personne ! En tout cas, pas à vous ni à qui que ce soit d'autre. Je n'appartiens qu'à moi et à personne d'autre ! 😡

Le roi fut choqué que j'ose lui répondre. Comme je ne l'entends pas répliquer, je suppose qu'il n'a plus d'arguments pour arranger cette situation, totalement bizarre et pénible, qui me donnait une migraine. Mais ce qui est sûr, c'est que je ne serai jamais à lui.

- Ok. Pour moi, c'est un simple oui.

À ces mots, je sentis la colère monter en moi, presque à deux doigts d'exploser, comme un volcan prêt à entrer en éruption.

- Tu es à moi, que tu le veuilles ou non , dit-il d'un ton presque joueur se qui me fit sortir de mes gonds.

Marcus prit la parole avant que je n'ose répondre, car si je l'avais fait, j'aurais dit des choses que j'aurais pu regretter.

-  Elle n'est pas à vous !! Si vous ne l'avez pas entendu, ou peut-être que vous n'avez tout simplement pas compris ! 🤬😡

- Le chevalier servant protège la princesse en détresse. Prenez la jolie princesse et laissez le chevalier entre mes mains , ordonna le roi à ses sbires qui répondirent avec obéissance.

Sbires : Oui, votre majesté.

Ils obéirent à leur roi, détachèrent mes membres endoloris et m'attrapèrent par les avant-bras pour me tenir debout. Ils laissèrent Marcus seul, comme l'avait demandé le roi. Ce dernier s'approcha de moi, leva la main pour toucher ma joue, un geste qui me fit frissonner jusqu'à la colonne vertébrale, et dit d'un ton vainqueur et légèrement sadique :

- Que tu es jolie.

Les sbires m'emmenèrent dans un bureau où je vis Clarque. Il leva les yeux vers moi et me demanda si j'allais bien.

— Tu as tué ma sœur ! criai-je encore sous le choc de cette nouvelle.

- Non, je te le jure, je ne l'ai pas tuée. Et où est Marcus ?

— Il est avec le roi, dis-je avec dégoût, comme si prononcer son nom irritait ma gorge.

- Ça ne sent pas bon du tout.

Il prit ma main, et nous nous mîmes à courir. J'entendis une voix, ou plutôt un cri de douleur ou de rage, je ne sais pas, mais ce qui est sûr, c'est que nous avons accéléré, rythmé nos pas dans notre course, et j'ai même failli croire que c'était Marcus.

La suite au prochain épisode 🤗

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