Camps

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Chère journal,
Encore une fois, je me retrouve coincé avec mon faux mari dans un jet. Es qu'il me tape encore sur les nerfs ?
Oui.
Es qu'il vois qu'il m'énerve ?
Oui.
Es que j'ai des envies de meurtre ?
La réponse est encore oui.

- Pourquoi j'ai l'impression que tu parles de moi dans ton journal ?

Je roule des yeux, avant de replonger dans mon journal.

- Ratoncito, j'adore te voir en colère. Il marque une pose. Ça te donne un côté sexy.

Je relève immédiatement la tête dans sa direction. Mes joues me font mal.

- Arrête, on dirait un pervers.

- Je dirais que soy bastante adicto a ti. (je suis plutôt addict à toi)

Je lève un sourcil, il n'est pas sérieux ?

- Tu as très bien compris mi esposa. Encore une fois, je roule des yeux.

- Ça tombe bien que j'aille avec mon frère. Tu pourras faire une cure.

Vraiment, heureusement que je vais en Italie car je n'en peut plus d'être constamment avec lui.

D'un seul coup, l'avion se met à trembler. Je commence à m'accrocher à mon siège, quand une hôtesse de l'air vient vers nous.
Elle chuchote quelque chose à l'oreille du blond avant de repartir.

Je regarde Liam, en attendant qu'il me m'explique se qu'il se passe mais il ne dit rien. L'avion continue de trembler, quant à moi mes muscles commencent à se tendre. Mes battements de cœur s'accélèrent et je n'arrive pas à me calmer.

Liam ne réagit pas aux secousses, jusqu'à ce que nous sentions le jet perdre de l'altitude. Je regarde Liam, avec une mine paniquée.

- Liam qu'est-ce qu'il se passe ? Ma respiration est rapide, il faux que je me calme car sinon je vais faire une crise.

Je n'ai pas envie d'en faire une ici, pas avec lui.

Mon faux mari ne me répond toujours pas, l'avion perd de plus en plus d'altitude et je commence à réellement perdre mon sang froid.

Je vais mourrir.
Je ne veut pas mourir.
Nous allons mourrir ici.

À présent j'ai les yeux fermés.

Je ne veut pas mourir.
Je mérite de mourir ?

- On a peur de quelques secousses ? Lâche t'il avec un aire provocateur, alors qu'à l'heure actuelle, j'ai l'impression de suffoquer.
Sans que j'arrive à le suivre, il se place face à moi avec un aire inquiet.
Elisabeth regarde moi. Son ton a changé, il est plus sérieux.

J'entends sa voix mais je ne veut pas réouvrir les yeux. Je veut partir.

Je le sent prendre une de mes mains mais ça ne me fait pas réagir.

- Regarde moi Elisabeth. Il place ma main sur son cœur. Il ne t'arrivera rien.

J'ai l'impression d'être déconnecté. Comme si je n'étais plus dans mon propre corps mais à l'extérieur.

- Lisa !

J'ouvre brusquement les yeux. Je cligne même plusieurs fois des paupières.

- Respire calmement. Il replace ma main sur sa poitrine. Tu le sent, essaye de respirer en même temps que mes battements.

Il m'a appelé Lisa.

- Elisabeth, reste avec moi.
J'ai l'impression que je perd la métrise de mon corps.

La lune ou l'étoileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant