La lune ou l'étoile

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- Qui de vous deux a eut le cran de la tuer ? Demande Liam. Il doute de nous et je le comprends.

- Aucun de nous deux. Il me lance un regard rempli de questions. Je lui réponds avant qu'il ne pose plus de question. C'est Elisabeth. Elle l'a tuer sous nos yeux. Il ouvre grand les yeux comme si j'avais dit la chose la plus drôle et improbable qu'il n'ai jamais entendu. Il rit.

- Tu te fous de ma geule ? C'est une blague ? Jamais elle n'aurait osé toucher une arme, alors tuer quelqu'un... Il ne finit pas sa phrase, il me fixe, il essaie de voir si je ment sauf que la vérité est là et il ne veut pas se l'avouer.

Il ne parle plus. Il réfléchit. Je le vois bien et ça fait longtemps d'ailleurs, il est sous le choc et il n'arrive pas à le cacher.

- Très bien alors. Aller jeter son corps dans la mer. Nous ordonne t'il. Bella s'approche de lui et l'interpelle avant qu'il n'est le temps de reprendre la lecture de ses papiers.

- On fait quoi pour ta femme ? Il ne répond pas toute suite et s'allume une cigarette. Son regard est dans le vide.

- Le plan ne change pas, demain on va au rendez-vous face à Simon et on là récupère pour que je puisse la tuer. Je connais mon frère, il a beau tout le temps affiché un visage neutre pour nous empêcher de savoir à quoi il pense. Là il est troublé et même un aveugle pourrait le voir.

Je décide avec ma meilleure amies de le laisser tout seul dans son bureau. Nous descendons tout les deux à la cuisine. Elle pour manger et moi pour me boire un verre.

Point  de vue d'Elisabeth

Je suis encore dans mon lit, ça fait 4 longues heures que je repense à ce qui c'est passé. J'ai appuyé sur la gâchette, c'est moi qui l'ai tuer. J'ai l'impression que le collier autour de mon coup c'est un peu desserrer. C'est donc ça de se sentir libre... Enfin pas complètement mais je commence à y goûter.

Salut,
Je crois que je suis une mauvaise personne. Ce n'est pas normale que je me sente bien après avoir tuer ma génitrice. Je devrai être entrain de pleurer. J'aurai dû directement aller voir Simon, il aurait su quoi faire. À la place je les ai laissés l'emmener. Qu'est-ce que Liam va faire de sa dépouille ? Pourquoi ça m'intéresse, elle ne m'a jamais aimer. Jusqu'au bout elle l'aura préférée. Pathétique.

Mes paupières commencent à se fermer toutes seul. Je cache mon journal sous mon oreiller et tombe dans les bras de Morphée.

Un vent frais me réveille. Je me lève en sursaut. Il fait nuit, d'où provient ce courant d'air, je n'ai aucune fenêtre d'ouverte, par contre ma porte, elle, est ouverte. Bizarre.
Je me lève et vais dans le couloir, il n'y a personne. J'avance et toujours rien pourtant il fais quand même froid. Je continue jusqu'à arriver devant la porte d'entrée, elle est grande ouverte. Je la referme mais j'ai un mauvais pressentiment. Pourquoi il n'y a aucun garde du corps ce soir. Maintenant que je le remarque, j'aurai du le voir plus tôt quand je suis revenu du sous-sol, il y avait personne.

Une fois le verrou complètement fermé, je me redirige vers ma chambre. Mon mauvais pressentiment s'intensifie. Pourtant je regarde autour de moi et je vois qu'il n'y a personne.
J'arrive dans ma chambre et la ferme derrière moi. Mon corps est tendu, j'ai l'impression que mon corps ne veut pas que je reste ici pourtant j'avance quand même dans la pièce et ignore les appel de mon cerveau quand quelqu'un m'attrape par derrière et me plaque sa main sur ma bouche.

Je me débat et finalement mord la main de mon agresseur, je me retourne et vois Simon en train de se tenir la main.

- Tu es malade ou quoi ?! M'exclame je en mettant ma main sur ma poitrine pour calmer mon cœur. Simon se relève et me regarde très sérieusement.