La lune ou l'étoile

Bal

Jour numéro 23,
Hier ma mère n'a cessé de vouloir que je continue à tirer sur les cibles au sou sol. Depuis que je suis arrivé, elle n'a qu'une idée en tête m'apprendre à me battre et à utiliser des armes. Contrairement à moi qui attends patiemment le jour où je pourrais m'échapper de cet prison. Aucun d'eux n'a essayé de venir me sauver, elle avait raison... Après tout Liam doit être heureux qu'on m'ai enlevé, au moin il a trouvé un moyen de me sortir de sa vie sans se salir les mains. Au début j'avais espoir de le voir venir me chercher puis au fur des jours, j'ai imaginé chacun d'eux franchir la porte d'entrée de cette maison et m'emmener très loin mais aucun n'est venue, même Alexandre... J'ai essayé moi aussi de m'échapper toute seul mais les portes sont blindés, de plus il y a des agents de sécurité qui font des rondes et en plus les fenêtres ont des barreaux, je n'ai aucune échappatoire et ma mère ne veut pas me dire pourquoi je me suis retrouvé ici. Heureusement que j'ai trouvé un nouveau cahier pour pouvoir t'écrire car sinon je serai devenu folle, bon il faut que j'y aille sinon elle va se demander où je me cache.

Ta petite Liza.

Je ramasse le cahier et le cache sous mon sweat-shirt et sort du placard à ballet. Je me dirige vers la chambre que j'occupe depuis que je suis arrivé. J'ouvre la porte et pénètre dans la pièce. Les lumières sont éteintes. Je me dirige vers la latte du parquet qui déconne et la soulève pour cacher le journal. À peine ai-je caché mon trésor que ma mère entre dans la chambre.

- C'est l'heure. Puis elle fait demi-tour et se dirige vers le sous-sol.

Elle n'a pas besoin d'en dire plus. Je la suis et nous voilà en bas. Des cibles sur le mur au fond. Des armes sur la table à ma droite. Les casques et les gants à ma gauche. J'enfile l'équipement et prends un revolver. À chaque fois elle me dit leurs noms et le nom de leurs balles mais je m'en contre fous et donc ne retient rien.

Je la vois s'asseoir sur une chaise comme à son habitude depuis maintenant trois semaines et maintenant c'est à moi de jouer. Soit je réussi, soit je ne mange pas pendant 24 heures. Je place, mes deux mains sur le revolver, mon regard droit. Depuis bientôt deux semaines, je ne cligne plus des yeux après avoir entendu le bruit du canon. Trois, j'inspire. Deux, j'expire. Un, j'appuie sur la gâchette. Zéro, la balle est au centre. Je me tourne vers ma génitrice pour attendre son verdict, elle regarde attentivement la cible puis finalement s'approche de moi.

- Je suis fier de toi Elisabeth, plus qu'a attendre ce soir et tout sera fini. Ce soir ? De quoi parle t'elle ?

J'allais ouvrir la bouche puis me souviens de la dernière fois que j'ai commise cette erreur.

Jour numéro 4,
Ça fait maintenant 3 jours que les sessions de tire et les entraînements ont commencé. Mère est horrible, elle m'a encore une fois privé de repas. J'ai tellement mal au ventre à cause de ma faim que j'ai l'impression que mon estomac me dévore de l'intérieur. Elle m'a seulement donner trois verres d'eau en deux jours. Je n'ai plus aucune force. J'espère que les garçons et Bella ont trouvé une solution pour venir me chercher... Même si elle fait que de me répéter qu'ils ne viendrons pas, je garde espoir. J'espère qu'aujourd'hui j'arriverai à tirer juste car je ne crois pas que mon corps supportera un jour de plus dans ces conditions. De plus, dans sa folie elle ne me laisse pas prendre de douche quand je me foire vu qu'elle pense que je vais boire l'eau de la douche. Certe je l'aurais fait mais quand même... J'espère rester en vie jusqu'à ce que les autres arrivent venir me chercher car j'ai peur que la faim ne me tue avant. Désolé de t'écrire que des choses négatives, promis la prochaine fois je parlerai de nos bon souvenirs.

Ta petite Lisa.

Point de vue de Bella

Qu'est-ce que ce crétain m'énerve, il ne veut pas envoyer des hommes chercher Lizzy ! Alex dit que c'est parce que nous n'avons pas accès d'informations mais c'est faux. Nous savons où elle est, avec qui et nous avons même l'emploi du temps des agents qui surveillent la bâtisse.