13. Qui est le véritable monstre ?

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Texte écrit dans le cadre du concours de  Lost-in-the-clouds- .

Le thème était un personnage de la mythologie grecque.

Le barème n'a pas été révélé.


Texte participant au concours de Soooppphhhiiiaaa .

Le thème était fantasie avec une sous catégorie qu'était celle des récits d'environ 2 000mots.

Le barème est le suivant:

⇨ Descriptions

⇨ Personnages

⇨ Emotions ressenties

⇨ Non-répétition des mots

⇨ Dialogues

⇨ Langue française respectée

⇨ L'orthographe


Explication: Le thème principal de ce texte étant la mythologie grecque, je fais beaucoup référence à des dieux de cette dernière. Certains sont peu connus donc je metterai leur signification, leur rôle en commentaire et à la fin du chapitre pour que vous comprenez l'utilisation. 

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Je suis un monstre...

C'est ce que tout le monde dit. Lorsque mon nom est cité, c'est toujours suivi de ce mot, pourtant erroné. 

Depuis toujours, je suis associée à une monstruosité, celle qui fut punie par la juste Athéna, celle qui figeait dans un état d'éternel effroi des hommes courageux et valeureux, celle qui fut tuée par l'héroïque Persée...

Sauf qu'on ne nait pas monstre, on le devient...

Alors quelqu'un s'est-il déjà excusé de m'en être fait devenir un ?

Non...

Pourtant, plusieurs personnes portent ce fardeau d'être à l'origine de la naissance d'un monstre.

Cependant, ça, on ne le dit pas. On passe sous silence les torts des hommes mais surtout les torts des dieux. On tut la véritable vérité.

Alors je voudrai restaurer cette vérité oubliée sur l'histoire d'un des monstres les plus craints de la mythologie grecque. Sur l'histoire de Méduse.

Mon histoire...

***

Le seul souvenir que j'avais de ce jour maudit, c'était ses yeux.

Ses yeux bleus qui n'avaient cessé de suivre les contours de mon corps. Ses yeux bleus qui n'avaient cessé de me scruter. 

Certaines disaient qu'elles se noyaient dans leur couleur azurée. Qu'elles s'égaraient dans les abîmes qu'ils refermaient. Elles y voyaient les promesses qui, apparemment, s'y dessinaient. Elles y lisaient l'amour qui, soi-disant, l'habitait.

J'aurais tellement voulu, moi aussi, y contempler ces choses merveilleuses qui attestaient de la présence d'Eros*. Mais tout ce que j'admirais, c'était une jouissance pure. La sienne. Et une souffrance infinie. La mienne...

Soudain, le silence du temple fut brisé par le bruit de ses pas qui se rapprochaient de moi. Les murmures de mon angoisse y faisaient écho et au fur à et mesure que ses yeux quittaient mes courbes, chaque seconde un peu plus, l'effroi m'envahissait. Phobos* avait pris possession de mon être.

Au-delà des Mots...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant