10. Raviver la flamme

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Texte écrit dans le cadre du concours de  Petit_Myosotis et celui de kunethefatal


Le thème du premier était un texte commençant par "Et si..."

Il y avait un barème:

Respect du thème: 5pts

Style d'écriture: 4pts

Apparence: 2pts

Orthographe, syntaxe: 3pts

Cours de l'histoire:  4pts

Cohérence: 2pts


Le thème du deuxième était des mots, déclinables:

Libérer, violence, solitude, lumière, arriver

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RESUME:

Et si...

On pourrait faire beaucoup de choses avec des "si"... Dès que cette petite conjonction se retrouve au devant de la scène, notre imagination s'emballe, jusqu'à se perdre. On rêve de différents scénarios, probables ou non. On laisser notre imaginaire s'épanouir...

Et si tu n'étais pas mort ?

Et si je ne t'avais pas rencontré ?

Souvent, c'est ce genre de question que l'on se pose. La mélancolie nous habite et on imagine... On fabrique, on invente, on crée...

Et si l'on pouvait refaire le monde ?

Et si l'on pouvait changer la nature humaine ? 

Quelquefois, ce sont ces interrogations qui surgissent. Un élan philosophique nous prend et on imagine... On fabrique, on invente, on crée...

Mais à trop réfléchir, on se perd. On se noie dans nos rêves, on s'engloutit de mirage, on s'anéantit d'illusion...


Dans mon cas, cette petite conjonction, en apparence innocente, n'a fait que rendre poétique un état que ne l'est pas... 



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Et si chaque être humain était un feu ?

Une question banale que peu se pose. Mais c'est celle qui a conquis mon esprit. Et parfois, une seule question suffit à faire basculer notre vision du monde.

Je nous imaginais, nous autres humains, prédateurs de notre temps, éclairer cette terre que nous ruinons. J'imaginais chaque petite flammèche, représentation d'émotion, qu'une personne pouvait dégager.

Puis je me suis rappelée que le feu ne dure pas éternellement. Malgré son apparence et sa beauté, il est éphémère, comme beaucoup de chose en ce bas monde. Il suffit d'un souffle pour l'éteindre, ce rougeoyant dévastateur.

Et cette flamme qui me ravage, elle vacille devant les brises de solitude qui m'habitent. Elle dépérit au milieu de ce paysage de tristesse. Elle se fane, négligée par les douceurs de l'amour. Elle se consume, délaissée par les mélodies du rire.


Et si nous étions des lumières, cela changerait-il quelque chose ?

Des lumières vives des divers sentiments que nous ressentons. Des lumières nourries par les multiples ressentiments qui nous animent.

Au-delà des Mots...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant