Chapitre 41

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Je t'aime.

Ces mots n'arrêtent pas de résonnaient dans ma tête. Ces mots dont j'ai toujours rêver d'entendre. Ces mots que je demandais depuis des mois. Ces mots sont enfin sortie de sa bouche et le plus incroyable dans tout ça c'est qu'il à vraiment l'air sincère. Mon cœur à sauter hors de ma poitrine. Quelques petites secondes qui semblent durée des années viennent de s'écouler sans réponse de ma part.

"Lyna ?" Niall me tire de mes pensées. "Dis quelque chose je t'en pris."

Après avoir cligner des yeux plusieurs fois d'affilée et donner à mon cœur un rythme normal."Je..."

"Lyna, Niall. Bonne année !" Hurle ma tante qui s'approche de nous. Elle me serre dans mes bras et fait de même pour Niall, lui souhaitant le meilleur pour son futur. "Viens, j'ai quelqu'un à te présenter." Me dit-elle.

Entre temps, plusieurs autres membres de ma famille sont venue souhaiter la bonne année à Niall.Elle me tire et je me retourne pour apercevoir Niall qui sourit à ma famille, lorsque son regard croise le mien, son sourit s'estompe.Je me sens tout de suite vraiment mal de ne pas lui avoir répondu. Il m'a fallu du temps avant de comprendre ce qu'il m'a dit. Du temps pour assimiler ces mots. Du temps pour faire réagir mon cerveau, lui faisant comprendre que ce n'était pas un rêve mais bien la réalité. Cela fait bientôt plus d'une demi heure que j'ai perdu Niall de vue. Une heure que j'essaie de me concentrer au maximum sur la conversation en face de moi. Je n'ai aucune idée de qui est en train de me parler mais je souris et hoche la tête quand mon téléphone se met à sonner et je remercie Dieu pour cette imprévue. Je le sors et remarque que ce n'est qu'une alarme pour batterie faible.

"C'était un plaisir de vous rencontrer." Dis-je en jouant la comédie, j'approche le téléphone de mon oreille, faisant croire que j'ai un appel.

Je pars à la recherche de Niall. Je suis un peu affolé, j'ai peur qu'il soit partie après cet aveu, qu'il est mal pris le fait que je suis rester planté là. Je cours partout dans la maison, cherchant une tête faussement blonde. J'ai cherché dans toute les pièces de la maison mais aucune trace. Je suis essoufflée, il n'a pas pu partir, il n'a pas pu-

"J'adore celui là de tatouage." Un Anglais affreusement accentué par la langue Française se fait entendre.

J'ouvre la porte d'entrée, l'air frais envahis directement mon visage et mes lèvres se mettent instantanément à trembler. Niall est assis sur les marches, ma cousine tatouer à côté, lui touchant son bras couvert d'encre noir. Elle les tracent à l'aide de ses doigts. Je les observe tout les deux et un haut-le-cœur se retourne en moi. Niall est le premier à se retourner et à me voir, il se lève. Ma cousine souffle et se lève à son tour. Elle me contourne en me bousculant sur le chemin. Je ne dois pas être jalouse. Ils ne faisaient rien.

"Hey." Me dit Niall alors que mon regard est toujours rivé vers cette fille qui est de la même famille que moi."On ne faisaient rien de mal." Reprend t-il en s'approchant de moi.

"Je sais mais je n'ai pas confiance en elle... Elle te..." Je baisse la tête.

"Elle me quoi ?" Il baisse la tête pour pouvoir me regarder mais je détourne le regard.

"Elle te ressemble tellement et j'ai peur que..."

"Que je te quitte pour aller avec elle ?" Suggère t-il.

Je hoche la tête. Comment fait-il pour savoir exactement à quoi je pense ? Il se met à rire faiblement, traçant un sourire sur son visage. Il me soulève le menton, me forçant à lui faire face.

"Ce n'est pas parce que j'ai des tatouages que j'aime forcement ce type de fille." Sa réponse ne me satisfait pas tant que ça. "J'aime les filles comme toi, enfin non... Je t'aime toi et seulement toi." Il m'embrasse tendrement, faisant monter en moi le désir qui s'était envoler il y à quelques jours. Je répond à son baiser tout en souriant.

"Oh, pardon, je dérange." Dit mon grand-père derrière moi.

Instinctivement nous reculons l'un de l'autre en souriant à mon grand-père.

"Niall, il y à une chambre d'ami à coter de celle de Lyna, elle te montrera. Tu peux rester aussi longtemps que tu le souhaites."

Il le remercie et mon grand-père nous souhaite bonne nuit. Une fois Niall dans la chambre d'ami, je me retrouve dans la mienne, seule. Tout de suite, je me sens vide, comme si une partie de moi n'existait que lorsqu'il est à mes coter. J'enlève cette robe qui me serre affreusement et commence à décrocher mon soutien-gorge quand j'entend le bruit de la porte s'ouvrir. Je ne cherche même pas à me retourner car je sais que c'est Niall. Je sais que c'est lui, je reconnaîtrais son odeur parmi milles senteurs. Ses lèvres se posent sur ma clavicule traçant une lignée de ses baiser. Il baisse la bretelle de mon soutien-gorge tout en continuant d'embrasser cette zone sensible. Des frissons parcourent mon corps, je me retourne et lui fait face. J'ai beau être seulement vêtue de ma culotte, son regard ne se pose que sur mes yeux. Une chaleur incontrôlable se propage dans tout mon corps. Ses lèvres s'écrasent sur les miennes. Mélangeant nos langues ensemble. Il me soulève. Mes jambes entoure sa taille sans défaire le baiser. Mes seins nues contre le tissu de son tee-shirt, ses mains sur mes fesses, il me guide vers mon lit où il m'allonge délicatement.

D'un coup vif, je lui enlève son tee-shirt avant de recoller nos lèvres entre elles. Je fais parcourir mes mains sur son torse bouillant alors que ses mains trouvent l'accès vers mon intimité. Je ne bouge plus, comme si il prenait possession de mon corps et que je ne peux rien dire face à ça. Alors que ses doigts commencent des vas-et-viens en moi, je sens son intimité durcir à travers son jeans. Je baisse mes mains vers la bosse qui s'est former et le frotte par dessus le tissus. Il arrête tout mouvement et se dégage de moi. Je me redresse sur mes coudes pour le regarder faire les cents pas dans la chambre.

"Qu'est-ce qu'il y a ?"

"On ne peut pas faire ça ici. J'ai besoin que tu réfléchisses à cette décision."

"Niall, ce n'est pas la même de réfléchir je..."

"Non Lyna, je suis sérieux, je ne veux pas que tu fasses ça d'un coup de tête. Réfléchis-y s'il te plait."

"Mais Niall je..."

"Lyna." Je souffle mais laisse tomber par la suite. Il ne veut jamais écouter ce que j'ai à lui dire. Il veut toujours avoir le dernier mot et ça en devient pénible. Je me relève et enfile mon pyjama sans dire un mot. Lorsque je reviens de la salle de bain, il est allonger sur le lit, lui aussi en pyjama et je trouve ça trop mignon. Son pantalon gris foncé lui donne un air décontracté alors que son tee-shirt blanc lui donne un coter sexy. Je m'allonge et pose ma tête sur son torse.

Quelques minutes après, il se lève en furie et part rejoindre sa chambre, je fronce les sourcils lorsqu'il revient, un petit paquet cadeau entouré de fil dorée dans ses mains. Il s'assoit au bord du lit et me tend l'objet empaqueté.

"Joyeux Noël."

Lorsque j'ouvre le paquet, une autre boite protège l'objet. Je le déboîte et un collier scintillant apparaît. Il est argenté, au bout de cette chaîne, le pendentif forme une lettre, un "L" qui représente mon prénom. Les larmes me montent aux yeux mais je ne saurai dire pourquoi. Je suis sans doute émue. Je regarde Niall de mes yeux remplie de larmes qui menacent de glisser. Je le serre dans mes bras en le remerciant.

"C'est le plus beau cadeau que l'ont met jamais offert." Dis-je en reniflant. Je rigole nerveusement en chassant une larme de ma joue. "C'est... Je ne trouve pas mes mots, c'est..."Voyant qu'il est gêné de ma réaction, je reprend ma respiration et le regarde dans les yeux."... Je t'aime."

Ses yeux s'arrondissent et un sourire se forme.

"Je t'aime."

Nous nous endormons quelques minutes plus tard. Le lendemain, je me réveille blottit contre son torse. La chaleur de son corps me réchauffe en ce premier janvier. Le temps est glaciale. Je frotte mon visage contre sa peau et ses gémissements m'indique qu'il ne va tarder à se réveiller. Et effectivement, il bat des paupières et ouvre ses yeux. Je me surprend à sourire toute seule face à cette scène. Il me regarde et m'embrasse sur le front. Son baiser descend vers ma bouche mais je pose un doigt sur sa bouche.

"Je dois me brosser les dents." Dis-je. Il jette sa tête en arrière et se met à rire.

"Moi aussi j'ai une haleine de merde et je m'en contre fou." Il essaie de nouveau de m'embrasser mais je recule et sort de son emprise avant qu'il ne m'emprisonne entre ses bras.

Je me dirige vers la salle de bain et en ressort avec une brosse à dent dans la bouche. Il est devant la fenêtre et regarde le temps pluvieux par la vitre.

"Tu rentres quand en Amérique ?" Me demande t-il.

"Demain après-midi. Et toi ?"

"Aujourd'hui." 

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