Chapitre 45

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 Pdv Niall

Quel crétin je suis ! Bien-sûr que Vicki serait ici. Bien-sûr qu'elle mettrait ce sujet sur le tapis. Bien-sûr qu'elle oserait lui dire ça en face. Et j'ai eu beau expliquer à Lyna que ce n'était que le passé, qu'elle ne fait plus partie de ma vie, qu'elle et moi c'est terminer et depuis un bon bout de temps, je n'ai eu comme réponse que du silence. Je sais qu'elle s'est sentie trahie et brisée mais rien de ce qu'à pu dire Victoria est vrai. Certes, elle à était une petite-amie, on s'est même extrêmement bien amusé, je me sentais tellement en confiance avec elle que j'ai faillis faire une putain de connerie que j'aurai regretter. Il faut que je la rattrape et que je lui dise la vérité mais je ne peux pas tout lui dire, je ne peux pas. Je fois arrêter toute cette merde avant que je sois pris au piège dans ce cercle vicieux. J'essaie de la rattraper mais elle me claque la porte au nez. Je sais qu'elle est énervée mais je dois lui expliquer. Je frappe contre cette porte encore et encore mais rien y fait. Elle ne m'ouvrira pas.

"Lyna je peux tout t'expliquer s'il te plaît, laisse moi entrer, je te promet de tout te dire."

Rien. Du silence, seulement du silence. Je continue de parler, de la supplier de me laisser entrer. Mais rien. Je m'assois parterre contre ce mur froid. Je reste assis là pendant trois heure, jusqu'à que la fatigue m'emporte et que je m'endorme contre cette paroi.Je me reveil par une voix inconnus mais pourtant familière. Lorsque mes paupières s'ouvrent, Victoria est dans mon champ de vision.

"Où est Lyna ?" Dis-je encore endormie. Je me lève et m'étire.

"Elle est partie depuis plus d'une heure."

J'écarquille les yeux et sors mon téléphone, il est plus de dix heure, je lui avais promis de l'accompagner. Je l'appelle mais je tombe directement sur son répondeur. Je m'habille en vitesse, suivis par ce toutou de Vicki, je sens son regard sur moi lorsque je me déshabille mais je décide de l'ignorer. Je n'ai pas la tête à me disputer avec elle de bon matin.J'ai eu du mal avant de trouver cette putain d'université, je me suis garé n'importe comment sur le parking du bahut. Cet endroit est immense et je me perd plusieurs fois dans les couloirs. Même si je déteste le faire, j'ai demandé à un responsable de m'indiquer la salle des auditions d'aujourd'hui et j'ai mis plus d'une demi heure avant de trouver l'établissement et la salle.

J'entre en furie sous plusieurs yeux féminin toutes habillées en tutu ou je ne sais qu'elle merde. Je dois me retenir de rire à la vue de leurs costumes ridicule, je n'ai jamais vue Lyna là dedans et ça m'étonnerait beaucoup qu'elle accepte de mettre un truc pareil. Je la connais assez pour savoir que ce n'est pas son style vestimentaire, elle est plutôt bas de survêtement serrer noir et haut ample. Je m'assois et attend. Je n'ai aucune idée de ce que je suis censer attendre mais j'ai l'appréhension qu'elle est dedans, qu'elle est en train de tout déchirer à cette audition. Je sais qu'elle sera prise. Mais une part de moi prie pour qu'elle soit refuser, je ne supporterais pas d'être éloigner d'elle. New York est trop loin pour que l'ont soient séparer. Elle m'aide d'une certaine manière à canaliser ma colère, elle est la seule à m'apaiser rien qu'au contact de sa peau sur la mienne. Je sens encore son parfum lorsque j'enfouie mon visage dans son cou, embrassant la zone sensible. Je vois encore son sourire quand je viens lui rendre visite juste comme ça, car je sais que ça lui fait plaisir. J'aime la regarder étudier même si je sais qu'elle n'arrive pas à se concentrer car je la déstabilise. Je vois encore ses lèvres rosées bougeaient au ralentit lorsqu'elle raconte à Harry malgré ma jalousie. Quel enfoiré je suis de la faire souffrir indirectement. Je sais que je vais la détruire, je ne sais faire que ça de toute façon. Il faut aussi que je pense à mon avenir. Qu'est-ce que je vais devenir si je concerne tout mon temps à satisfaire les désirs de son avenir à l'accompagner partout ? Si je continue comme ça elle finira danseuse professionnelle d'un célèbre balai de casse machin. Quant à moi, je finirais chez moi à continuer mes conneries en sa compagnie.Ça fait plus de vingt minutes que je suis ici à l'attendre. Enfin de compte je ne suis pas sur qu'elle soit vraiment à l'intérieur et les regards que toutes ces femmes me lancent me laissent perplexe. Certaines me regardent en se mordant les lèvres pendant que d'autre me prennent de haut. Elles doivent penser que je viens auditionner et j'ai bien l'envie de les gifler une par une rien qu'à l'idée qu'elles osent penser ça de moi. Toute fois, étant là depuis plusieurs minutes, je m'éclaircis la gorge, dérangeant la fille en face de moi, mon attitude ne doit pas lui plaire. Je me redresse sur cette chaise de merde qui me fait mal au cul et me baisse, les coudes sur mes genoux.

"T'as pas vue une fille de petite taille, brune aux yeux marrons entrer là-dedans ?" Dis-je.J'ai l'air de lui faire peur car elle recule automatiquement.

"Au survêtement gris ?"Putain, je le savais qu'elle ne mettrait jamais ce tutu hideux. Je hoche la tête et j'entend derrière moi des ricanements."Elle est partie il y à plus d'une heure."

Les rires cessent lorsque je me lève, leurs jetant un regard noir.Je parcours la ville à sa recherche, impossible de la trouver, je me dis que peut-être elle est arriver à trouver le chemin jusqu'à la maison de mon père mais lorsque je l'appel pour lui demander si elle est là, sa réponse est négative. Alors que mes recherches ne donnent absolument rien, je me met à réfléchir comme elle, peut-être qu'en ce mettant dans sa tête, je saurai où elle se cache. J'ai beau chercher, je me suis retrouvé garé en plein milieu d'un parking d'un café. Je repère à la vitre, son ombre. Elle est là, assise, la tête baisser vers son café. Je m'enfonce dans mon siège. Dix minutes plus tard, alors que la pluie menace de tomber, elle sort et appelle un taxi. Elle grelotte, ses mains se frottant contre ses bras afin de les réchauffer. Je la regarde, j'examine ses traits, sa beauté. Ses yeux marrons sont cachés sous d'énorme cernes noires. Sa queue de cheval tombe, son survêtement gris lui colle vraiment à la peau et si elle était d'humeur joyeuse et moi d'humeur taquin, je lui aurait fait des obscénités sur son cul. Mais je ne bouge pas, je reste là à contempler son visage. Elle est triste. Je ne sais pas comment me conduire quand je suis en couple. Est-ce que je dois aller la voire et lui proposer de la raccompagner ou dois-je la laisser entrer seule pour lui laisser de l'espace ? La connaissant, je sais qu'elle voudra être seule. Je démarre et part. Je regarde dans le rétroviseur sa silhouette se faire de plus en plus petite au fur et à mesure des mètres passé.

"Ecoute moi, s'il te plaît." Me répète Victoria pour la dixième fois depuis mon arrivé.

Elle reste debout, les bras croisés.

"Qu'est-ce que tu veux ? Ca ne t'as pas suivis de foutre une belle merde entre Lyna et moi ? T'en veux encore ?"

"Tu sais très bien pour j'ai fait ça. Je te rend service au contraire."

"Tu me rends service ?" J'élève la voix en riant. "Mais tu me rends service de quoi ?"

"Je ne veux pas que tu tombes amoureux d'elle."

"C'est pas tes affaires. Lâche moi."

"Si justement, ce sont mes affaires. Ton père t'as-"

Elle s'arrête, son regard reste fixé derrière. Je comprend alors que Lyna se trouve derrière.

"Je ne t'aime pas et toi et moi ça n'a jamais été sérieux. Tu n'as été qu'un passe temps dans ma vie, rien de plus." Dis-je.

Les larmes aux bord des yeux, elle avale la boule s'étant formé dans sa gorge et part, me contournant. Je baisse la tête et la secoue légèrement, j'inspire profondément. J'entend la respiration de Lyna. Sans me retourner j'annonce :

"On peut parler s'il te plaît."

"Pour quoi faire ? Pour que tu me mentes une fois de plus ?"

"Non, il faut que je t'explique la vérité, toute la vérité." 

Dark heartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant