Chapitre 47

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Je regarde mon père interloquée. Il s'approche de moi, les sourcils froncés et m'attrape violemment le bras. Je grimace de la douleur qui se propage dans tout mon bras. J'arrive finalement à me détacher de lui. Il s'arrête de marcher et se retourne, me faisant face.

"Lyna." Dit-il.

"Qu'est-ce que tu fais là ?" Dis-je agressivement.

"J'étais déjà à New York quand j'ai su que tu étais ici. Je te ramène à la maison."

"Quoi ? Non." Intervient la voix de Niall derrière moi.

"Lyna." Répète mon père.

Je n'ai que deux solutions. Soit je pars avec mon père et je passe un mauvais quart d'heure remplie de remarques et de cries soit je reste avec l'homme pour qui le cœur ne cesse de s'ouvrir et de se refermer laissant une plaie infecter. Dans le deuxième choix, mon père s'interposerait entre nous. Dans tout les cas, je passerai un mauvais quart d'heure. Un coup de klaxon provenant de dehors me tire de mon dilemme.

"Lyna... S'il te plaît, ne me laisse pas." Répète une fois de plus Niall.

Mon père regarde tour à tour mon visage et ma main serrant ma valise.

"Tu comptais partir de toute façon à ce que je vois alors viens." Dit-il.

Je fait un pas vers lui. Au même moment, une jeune femme entre dans la pièce. Elle n'a aucune classe. Sa jupe ne se voit plus tellement qu'elle l'a remonté à la vue de Niall. Elle traverse la salle jusqu'au dos de mon père où elle l'enlace par derrière. Ses mains caresse son buste. Mon père est mal à l'aise et essaye tant bien que mal d'enlever les mains de cette femme de son corps. Je suis écœuré par ce que je viens de voir. Voyant cet acte, j'aperçois ma mère couchait, seule dans son canapé, toussant à s'en déchirer les poumons. Il baisse son regard. Je lâche la valise et recule. Il essaie de me rattraper mais une main s'interpose entre nous. Je suis choqué à la vue de la main de Bob. Mon père l'avertis du regard avant de se poser sur moi. Ses yeux me menacent, je n'y fais pas cas et me retourne lentement vers mon deuxième choix. Ses bras s'ouvrent et sont prêtes à m'accueillir mais je passe à coter, montant les escaliers.

Ça doit faire plus d'une heure que je suis allongée sur mon lit à regarder ce plafond. Je savais que mon père trompait ma mère mais je n'aurais jamais pensé avec des filles à peine plus âgée que moi. Après mon départ vers la chambre, j'ai entendu des voix s'élever mais quelques chuchotement par la suite. Quelqu'un toque à la porte, je me redresse. Niall entre dans la pièce d'un air timide, d'un air que je ne connais pas.

"Hey... Comment ça va ?"Je hausse les épaules.

Je vais bien mais je suis déçu par leurs comportement à tout les deux. Quand Niall m'a appris ce qu'il avait fait juste pour lui faire du mal, ça m'a fait un choque. J'ai eu peur, je sais que c'est son passé mais un jour ou l'autre, on est vite rattrapé par son passé. Ce qu'il à fait est horrible mais c'est de loin la pire chose que l'on met annoncer dans ma vie.

"On à la maison pour nous tout seul. Je vais préparer à manger, tu veux quelque chose en particulier ?"Il me regarde bizarrement et je n'aime pas comment ses yeux sont posés sur moi, il est compatissant et je ne veux pas de sa compassion."Bien... Je vais préparer la seule chose que je sais faire, des pâtes." Son regard à changer et un mince sourire trône sur ses lèvres. "À moins que tu préfères que je commande quelque chose, j'ai pas envie de t'empoisonner."C'est raté. Il à gagner. Je ris légèrement et il sourit de plus bel.

Il ressort de la pièce pour m'appeler une demi heure plus tard. C'est vrai que ça sent bon et mon ventre gargouille vraiment. La table est décoré. Deux assiettes habitent la table. L'éclairage n'est rien d'autre que la lumière du jour traversant les rideaux. Niall entre, un tablier attaché, tel un professionnel. Il l'enlève et me demande de prendre place en tirant ma chaise. Je m'installe correctement et attend qu'il s'installe à son tour. Les plats sont déjà servie et ça me donne l'eau à la bouche. Il me sert un verre d'eau, je le remercie et en prend une gorgée. En mangeant la première bouché, j'ai l'impression que mon estomac me remercie de le nourrir.

"Alors...?" Il est hésitant dans ces paroles. "Tu ne m'as pas dit comment ça s'était passer aujourd'hui." Je m'arrête de manger quelques instant, j'avale le contenue et encre mes yeux dans les siens.

"Bien." Je souris à ce mensonge.

"C'est cool. Je suis sûre que tu seras prises." Je hoche la tête en plongeant ma concentration dans les pâtes en sauce qu'il à cuisiner. "Tu sais Lyna, pour tout à l'heure, je tiens vraiment à ce que tu saches que je suis désoler. Mais, tout ce que j'ai fait appartient désormais au passé. Je n'oserais jamais te faire une chose pareil ni te faire quoi que ce soit d'autres d'ailleurs. Je t'aime beaucoup trop pour te faire souffrir. Je ne veux pas te faire du mal." Dit-il.

Je ne sais pas quoi dire, je suis là, assise, à le regarder. Voyant que je met beaucoup trop de temps à répondre, il reprend :

"Au fait... Je t'ai achetés des fleurs." Il inspire et rigole nerveusement.

Il se lève et récupère le bouquet. Ce sont des roses rouges entourés d'un papier. Je porte le bouquet à mon nez et sent la délicieuse odeur qu'elles procurent. J'émet un petit rire, pensant à quelque chose.

"Qu'est-ce qu'il y à ?" Me demande t-il.

"Tu te laisses aller fais gaffes tu deviens romantique." Dis-je.

Ne sachant pas si il faut en rire ou non, il me regarde. Je rompt le silence en riant, il fait de même, soulagé que mon humeur ait changé.

"Je pourrais continuer pendant des heures à te chuchoter des mots doux." Dit-il.  Il se penche vers mon oreille et murmure : "Mais nous savons tout les deux que ce n'est certainement pas ce que tu préfères. Tu aimes que je sois grossier et cru dans mes mots n'est-ce pas Lyna ?" Il accompagne ces mots d'un clin d'œil. Je me sens rougir et chauffer de l'intérieur, repensant à la dernière où nous avons fait l'amour. "Tu sais très bien de tout ce que je serais capable de te faire, tu n'as qu'à le demander."

Je ne suis pas sur que ce soit vraiment raisonnable de faire l'amour avec lui alors que nous nous sommes disputer il y a à peine quelques heures.

"Je ne pense pas que ce soit une bonne idée." Dis-je.

"Pourquoi ? Parce qu'on s'est disputer ?" Il lit dans mes pensées ou quoi ? Il attrape une mèche de mes cheveux.

"Je..." Je hoche la tête ne sachant pas quoi dire, je retiens ma respiration.

Il sait exactement comment me distraire.

"Qu'est-ce que tu veux Lyna ?"Mes yeux ne quittent pas les siens, respirant de plus en plus mal. Il sourit et reprend :"Ne me dit pas que tu te gênes devant moi ? Toi, la fille cochonne au lit, qui aime les mots grossier se gêne ?" Il se penche un peu plus vers moi. Mes joues sont rouge écarlate. "Alors Lyna ? Tu v'as me dire ce que tu veux ?" Son ton se fait sensuel.

Après tout, lui et moi avons vécu beaucoup de chose pour que je sois inquiète de ce qu'il puisse penser de moi ou non. J'inspire profondément et adoucît mon regard avant d'émettre un sourire en coin. Je me rapproche un peu plus de lui, mettant mes avant bras sur la table.

"Je veux..." J'inspire. "... Que tu me baises sur cette table."

Ses yeux se font grand, il ouvre la bouche, interloqué. Avant qu'il ne dise quoi que ce soit, je me permet de lui couper la parole :

"Là, tout de suite."

D'un geste brusque, il se lève. Je fais de même. Il regarde cette table chargée de couvert puis me regarde à mon tour. Il sourit. De ses mains, il débarrasse d'un coup vif toute la vaisselle la faisant se casser en mille morceaux parterre. Il s'approche de moi et me soulève. Mes lèvres trouvent directement l'accès aux siennes. Il m'allonge délicatement sur la table, ses doigt se faufilent vers mon survêtement. Il l'arrache presque emportant avec lui mon sous-vêtement. Il retire son tee-shirt en même temps que le mien. Il déboutonne son jeans et enfile un préservatif tout ça en un temps record. Il me rapproche de la table où il me fait basculer en avant. Le bois de l'objet est froid sur mon ventre. Je sens ses premiers vas-et-viens en moi quand son allure se fait de plus en plus vite et plus fort. Je m'accroche au coins de la table, attrapant en même temps un morceau de nappe. Je l'agrippe fermement, je me mord la lèvre inférieure, empêchant mes gémissements de s'échapper de ma bouche.

"Putain." Dit-il.

Il empoigne mes cheveux, faisant basculer ma tête en arrière. Je ne lâche toujours pas le pauvre tissus. Il me maintient de son autre main le bassin. Je bouge trop, le vase poser au rebord de la table tombe et s'éclate parterre.

"On s'en fou." Dit-il avant même que j'eus le temps de vouloir le ramasser.

Ses vas-et-viens en moi s'accélère, il est allonger sur moi, son oreille me chuchotant des mots salaces. La chaleur de son corps s'embrase dans mes veines. Je gémis son prénom encore et encore quand un bruit de porte retentit et la gouvernante apparaît dans l'embrasure de la porte. Niall se dégage de moi et cache son intimité à l'aide du tissu qui sert de nappe. Il part chercher les vêtements parterre alors que je suis recroquevillée sur moi même. Essayant de couvrir le plus possible ma poitrine et mon intimité. La gouvernante, gênée, se couvre les yeux en s'excusant auprès de Niall. Il me passe mes affaires, je me cache avec avant de monter les escaliers.Dans la chambre depuis plus d'un quart d'heure, la porte s'ouvre enfin donnant sur un Niall en fou rire.

"C'est pas marrant." Dis-je.

Je lui jette un coussin à la figure, il se baisse et le rate. L'objet venant s'écraser sur le mur derrière.

Dark heartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant