Célestia : Il y a une station d'essence ici.
Fabio : Tu veux faire une pause ?
Célestia : Hm...
Il s'arrêta, et nous descendîmes. Les hommes qui prétendaient être du "FBI" sortirent également de leurs voitures, les Glock levés vers nous.
Fabio : E-elle veut juste aller aux toilettes. Je vais la surveiller.
Homme : Non, JE vais la surveiller.
Je reconnus immédiatement l'homme qui venait de parler. C'était celui qui était censé être témoin, mais qui, en réalité, avait tenté de me tuer dans la forêt. Il travaillait pour Martino, et était donc un ennemi de Luciano. Tout était clair.
Homme : Allez, avance.
Il me poussa brutalement, me forçant à accélérer le pas. Dès que je pénétrai dans la cabine des toilettes, je remarquai une petite fenêtre. Mon cœur se mit à battre plus fort. Il fallait que je m'échappe.
Je sautai pour m'accrocher à la fenêtre, mais la douleur dans ma cheville me ralentissait. Je réussis néanmoins à ouvrir la fenêtre et à passer de l'autre côté, atterrissant dans le parking. Ma cheville me faisait horriblement mal, mais je n'avais pas le temps de m'attarder là-dessus.
Génial.
J'entendis des cris et des jurons à l'intérieur. L'homme avait sûrement forcé la porte et découvert que j'avais disparu. Je devais me cacher rapidement.
Vieille femme : Oh... que fais-tu ici, ma jeune fille ? As-tu besoin d'aide ?
Une vieille dame s'apprêtait à monter dans sa voiture, un sac de courses dans une main, ses clés et son téléphone dans l'autre.
Je m'apprêtais à lui répondre, encore tremblante, mais avant que je ne puisse dire un mot, elle tomba raide morte. Une balle venait de la frapper en pleine tête.
Mon esprit s'embrouilla sous le choc. Il l'avait tuée, froidement. Je fis de mon mieux pour me concentrer et me hâter. Je pris les clés et le téléphone de la femme, sautai dans la voiture, et démarrai en trombe. Les balles sifflèrent autour de moi, fracassant le pare-brise.
Reste calme.
Je verrouillai les portes et appuyai sur l'accélérateur. Je ne savais pas où j'allais, mais cela n'avait pas d'importance tant que je pouvais leur échapper.
Je tournai brusquement à gauche pour éviter un camion qui arrivait en sens inverse. Les larmes me brouillaient la vue, mais je continuai à rouler, ne pensant qu'à fuir.
Après avoir parcouru une certaine distance, je croyais être en sécurité. Mais une voiture de police apparut dans mon rétroviseur, ses gyrophares allumés. Ils me demandaient de me ranger sur le côté.
Célestia : Merde !