Chapitre 5 : Raton Laveur

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Chapitre 5 : Raton Laveur



Reah



Appartement de Reah
Miami



Deux jours se sont écoulées depuis cette fameuse soirée, je n'ai pas osée sortir de chez moi. Je m'étais barricadée à l'intérieur de mon appartement, je ne suis pas allée à l'université ni au club.

Mon téléphone est resté éteint, depuis après l'appel avec ma mère le numéro masqué a continué à m'envoyer des menaces en me disant qu'ils allaient s'en prendre à mes amies et à ma famille.

J'ai craqué et j'ai bloqué ce fichu numéro. Mais quelques minutes plus tard à ma grande surprise un autre numéro masqué proférait des menaces à mon égard.

Après avoir envoyé un message à ma mère et à ma tante pour leur dire de ne pas s'inquiéter pour moi car j'avais des "problèmes" avec mon téléphone, je l'ai finalement éteint.

Je déambulais dans l'appartement comme un fantôme. La fatigue m'a complètement épuisée, l'envie de faire quoi que ce soit m'avait quitté depuis longtemps.

Mon apparence négligée me faisait penser à un zombie, après tout c'est ce que je vais devenir dans pas longtemps.

Un cadavre ambulant.

Les coups sur ma porte que j'ai décidé d'ignorer se sont fait plus insistants.

Toutes sortes de scénarios fusaient dans ma tête à cet instant, et si c'étaient eux ? et s'ils étaient venu me chercher ? et si la police était venue m'arrêter pour homicide volontaire. Après tout ils pourraient porter plainte et se débarrasser de moi plus facilement.

Après avoir fait taire mes réflexions incessantes, mes pieds se sont finalement dirigés vers la porte d'entrée. Mon cur battait si vite quon pourrait entendre ses palpitations a des kilomètres. Mes mains tremblaient lorsque j'ai saisi la poignée de la porte qui me semble plus froide que d'habitude, avec un sentiment d'appréhension je l'ai doucement tournée tout en me préparant au pire.

Un soupir de soulagement s'échappa de mes lèvres, lorsque mes yeux se posèrent sur mon locataire qui devait surement être là pour me rappeler que la date d'échéance de mon loyer arrivait bientôt à terme.

—John, quelle agréable surprise !

Le timbre de ma voix ne matchait pas du tout avec mes propos. Ses yeux se sont un instant attardé sur mon visage et son expression faciale a tout de suite changer. Et l'espace d'une minute, la lueur perverse qui habitait quotidiennement son regard a fait place à du dégout.

Suis-je si affreuse que ça pour que même ce vieux pervers ne me désire plus ?

—Alors cétait toi ?

Ses fines lèvres se sont recourbées en un sourire qui n'avait rien de bienveillant, je ne comprenais rien a ce qu'il insinuait et en voyant mon visage déconcerté il la sûrement compris.

—Tu es donc ce genre de femme.

—Quels genres de femme John ?

—Le genre de femme qui aime se prendre des coups pendant quelle baise, le genre qui aime se faire étrangler en ayant une grosse bite à l'intérieur d'elle. Je t'ai entendu hier soir Reah, tu as dû bien t'amuser a ce que je vois, tu ne peux même plus marcher rapidement il a du te la mettre bien profondément.

𝔅𝔩𝔬𝔬𝔡 𝔏𝔲𝔰𝔱 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant