~Chapitre 3~ Massimo~OK

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— Tu me dois des infos.

— J'essaie de faire au plus vite. bafouille-t-il d'une voix tremblante.

— Je ne te paie pas pour essayer bordel. Tu te dis le meilleur détective de Catanzaro alors fait ton boulot et trouve-moi cette information. grogné-je de colère

— Massimo, il me faut du temps.

— Du temps, je ricane mauvais, du temps tu en as déjà, mais ne me le fait pas perdre trop longtemps. J'ai besoin de cette information et rapidement.

Je me lève de ma chaise avant de me dirige vers la porte de son bureau. Je tiens la poignée et me retourne une dernière fois.

— Je veux une réponse rapidement, elle peut avoir de grosses répercutions et j'ai besoin de savoir qui veut foutre la merde dans mon empire.

Sans un mot de plus je sors de cette pièce.

Je suis en colère, j'essaie de reprendre mes esprits et de me canaliser.

On m'a dit que ce cher Orlando Zanetti était le détective privé le plus efficace et rapide de ce pays. Je peine à croire cette information quand il ne peut pas me donner le nom que je lui demande.

Je cogite en me demandant qui chercherait à avoir ma tête. Ça fait bien longtemps que personne n'est venu me chercher des noises et voilà que quelqu'un s'amuse à marcher sur mes plates-bandes. Les derniers sont six pieds sous terre, une balle en pleine tête.

Pressé par le besoin de me barrer de ce bâtiment de merde, j'accélère le pas en soufflant toute la rage que j'ai accumulé depuis plusieurs jours.

Et c'est là que je la vois.

Une brune, qui me donne des envies pas très catholiques.

Nos regards se croisent et ne se lâchent pas, je sens le défi et le mépris dans son expression et j'aime ça.

Un petit sourire naît au creux de mes lèvres qui ne fait qu'intensifier son mépris.

Peu de femmes osent me tenir tête de cette manière.

Quand elle arrive à ma hauteur, je remarque qu'elle n'est pas très grande, je dirais un mètre soixante à peine. Mais son corps est athlétique et se fige quand nos épaules se frôlent.

Elle ne se retourne pas et trace sa route jusqu'au bureau d'où je viens de sortir.

Intéressant ...

Quand je monte dans l'ascenseur j'aborde toujours ce petit sourire à la con.

Tu ne me connais pas belle demoiselle, mais bientôt tu ne voudras plus me lâcher.

Je vais trouver qui tu es.

Quand je rejoins Otello et Leandro dans le hall de l'immeuble, mes deux bras droits et fidèle amis depuis l'enfance, me regardent d'un air septique.

— Qu'est-ce que tu as fait encore ?

— Comment ça ?

— Tu as le même sourire après une session de torture. me fait remarquer Otello

— Ce n'est pas en fracassant la gueule du détective que tu auras des informations plus rapidement. m'informe le second, come si ce n'était pas suffisamment clair ?

— Rien de tout ça, j'ai juste croisé une belle demoiselle.

— Celle aux cheveux courts et bouclés qui vient de passer ?

— Ouais.

— Elle avait un beau cul en tout cas.

— Ouais ouais.

— Et un corps à faire damner tous les saints du paradis.

— Ta gueule

Les deux se regardent et rigolent à gorge déployée. Je n'aime pas qu'ils parlent d'une nana que j'ai remarqué comme d'un bout de viande à se disputer.

— Bon, s'il n'est pas mort, il a trouvé quelque chose, l'artiste ?

— Non, grogné-je, toujours pas.

— Fait chier.

Nous nous dirigeons vers notre voiture et je pense à cette nana et son regard de braise. Je l'imagine quelque instant, ce regard entre mes jambes sur le siège de cette voiture. Et mes pensées me transportent loin.

Bravo maintenant j'ai une gaule d'enfer. Et rien pour me soulager.

Je sors mon téléphone et appelle le seul contact qui peut m'apporter satisfaction.

— Allo ?

— J'ai besoin d'une de tes nanas, Catalina, le plus vite possible.

— Je peux t'en trouver une pour dans dix minutes Massimo.

Je raccroche et me détends sur le siège que j'occupe.


***

Une heure plus tard, la nana dont je ne connais pas le nom roucoule.

— Si tu veux, je peux te faire de nouvelles gâteries.

— Prends tes affaires, rhabille-toi et dégage.

Elle hoquette de surprise et se fige au bord du lit. Elle essaie d'être sexy mais rien chez elle ne m'a excité ce soir. Il faudra que je dise à Catalina de choisir de meilleures filles, je paye assez cher ses services.

— Mais je croyais que j'allais reste un peu, pour prendre une douche

— T'es une pute pas ma femme.

Je la vois retenir des larmes mais je m'en fous. Je ne suis pas un tendre, elle a dû s'en rendre compte au lit. Et j'ai horreur des femmes qui s'imposent et souhaitent plus. Je paye pour du sexe, je ne veux que du sexe.

Elle se rhabille tant bien que mal puis prend la sortie de ma chambre.

Le calme envahit enfin la pièce, ses cris aigus m'ont cassé les couilles et m'ont limite fait débander.

Je fais couler l'eau de la douche et rentre dedans. Je lâche un long grognement quand je la sens couler le long de mes épaules. Je pose la tête contre le mur et ferme les yeux

Mon esprit divague et se pose sur une jeune femme aux cheveux châtain

Ma main se dirige d'elle-même sur mon sexe et je commence un va et viens.

Je m'imagine cette nana dans la douche, avec sa main sur mon sexe.

Je l'imagine aussi à quatre pattes devant moi avec mon gland au fond de sa gorge. Et je grogne de plaisir.

Je n'ai pas réussi à me soulager comme je le voulais avec cette nana, mais le simple souvenir de la gonzesse de cette après-midi, mêlé à mes propres caresses semblent fonctionner sur mon système.

Mes mouvements se font de plus en plus vite.

Et je sens un écoulement le long de mes doigts.

Pathétique

Sacrifices Eternels [EN AUTO-EDITION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant