Chapitre 3 : Condamner.

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Le début de tout....

N'ayez crainte ça va bien se passer...

Bonne lecture !



★★★














Pdv : Jude
Club, Palerme
20h10




Nous venons d'entrer dans le club à l'ambiance sombre, uniquement éclairé par des LED.
À peine entrées, nous nous retrouvons au milieu de gens plus très sobres, dansant les uns collés aux autres.

L'ambiance était très lourde et pesante, et à vrai dire, je n'ai jamais aimé ce genre d'endroit où les gens se tassent en consommant beaucoup d'alcool.

On dit souvent que le monde de la nuit est bien différent. Et c'est une malheureuse vérité. Lorsque l'obscurité prend place, les âmes autrefois innocentes et humaines laissent place aux âmes malsaines et souillées, rôdant dans l'ombre du chaos à la recherche d'une proie.

Je n'étais vraiment pas quelqu'un de très festif, mais je n'étais clairement pas là pour m'amuser, bien au contraire.

Giorgia prit ma main dans la sienne pour éviter de me perdre. Nous avancions alors main dans la main entre cette foule de personnes qui nous bousculaient à chacun de nos pas.

-On va aller s'installer au bar là-bas pour avoir une vue sur tout le club, me dit Giorgia en me montrant le bar.

J'acquiesçai d'un hochement de tête avant de nous diriger vers le bar.

-Que voulez-vous boire, I miei belli ?, nous dit le barman avec un sourire aux lèvres.

-Deux boissons sans alcool, s'il vous plaît, dis-je au barman d'un ton sec.

Je me mis à contempler l'endroit et chacune des personnes présentes. Quand je vis un groupe d'hommes assez imposants par leur musculature et le charisme qu'ils dégageaient.

Il y en avait cinq, sans compter les quatre hommes qui semblaient être leurs gardes du corps.

Je me tournai vers Giorgia et la vis fixer les mêmes personnes. Je ne m'étais donc pas trompée, ils n'étaient pas comme les autres.

Qui étaient-ils ?

-Ju-Jude, c'est eux, me dit Gia complètement angoissée.

-Les Alvarado ? dis-je surprise.

-Ou-Oui, Jude, me dit-elle en se retournant vers moi.

-Arrête de te mettre dans un tel état, Gia, il ne va rien nous arriver. Nous sommes beaucoup trop dans ce club pour que nous puissions nous faire repérer. Et puis, ce n'est pas en les fixant qu'on va attiser leur colère, dis-je en me rassurant moi aussi.

-Bon, qu'est-ce qu'on- Merda ! Ju', il y a un de leurs hommes qui arrive dans notre direction. Putain, dit-elle en regardant derrière moi paniquée.

-Merda !

Je rêve !? Ne me dites pas qu'ils nous ont vus quand même ?! On est au moins mille ici !

-Quel est ton tarif, Tesoro ?, me dit un homme d'une trentaine d'années, assez grand et imposant. Un des leurs.

Mais dites-moi que je rêve ?! Il pense vraiment que je vends mon corps là ?! Putain, Jude, calme-toi, c'est juste une blague, hein.

-Je vous demande pardon ? dis-je abasourdie.

-Mais enfin, ne fais pas ta timide, je te vois me regarder depuis tout à l'heure. Je peux bien prendre une petite pause de cinq minutes pour une Bellezza comme toi, me dit-il en approchant sa main de mon visage.

CUORE MAFIOSOOù les histoires vivent. Découvrez maintenant