CUORE MAFIOSO

Chapitre 25: Sur le fil du danger.

Hello, comment allez-vous ?

Me voilà avec le chapitre 25 !

On se retrouve à la fin.

Je vous souhaite une très bonne lecture !

★★★

Retour à la villa,

Nous venons enfin d'entrer dans la longue allée qui mène à la villa. Le trajet s’est déroulé dans un silence pesant, mais c’était mieux ainsi. Mes pensées étaient trop agitées pour supporter une conversation.

Dès que la voiture s'immobilisa sur le grand parking, je me débarrassai de ma ceinture et sortis précipitamment, impatiente de commencer mes recherches. Je n’accorde même pas un regard au parrain, bien que j'entendis ses pas derrière moi tandis qu’il me suivait.

J’ouvris la porte d’entrée et tombai sur Ézio et Maria en pleine discussion.

— Oh Jude ! s'exclama Maria en s’avançant vers moi avant de m'enlacer.

Je lui rendis brièvement son étreinte.

— Maria, j’ai besoin de Livio. Où est-il ?

Elle recula, intriguée par mon comportement inhabituel.

— Tu sembles agitée, qu'est-ce qu'il se passe ?

— Maria, où est Livio ? répétai-je, cette fois plus sèchement que je ne l’aurais voulu.

— Jude, qu'est-ce qui t’arrive ? demanda Ézio en s'approchant, visiblement inquiet.

Je ne prends pas la peine de répondre et fis demi-tour, déterminée à trouver Livio coûte que coûte. Chaque seconde perdue était une seconde de trop pour elle.

Je fouillai tout le rez-de-chaussée, mais il restait introuvable. La tension montait en moi, chaque battement de mon cœur résonnant avec impatience.

— Merde ! jurai-je entre mes dents.

Soudain, une main ferme attrapa mon avant-bras, me stoppant net dans mon élan. Je me retourne, prête à exploser, mais je fus accueillie par le regard inquiet d’Ézio.

— Tu n’es plus la même qu’il y a quelques heures. Dis-moi ce qu'il se passe ?

— Je t’en prie, dis-moi juste où est Livio, c'est urgent, Ézio ! m'écriai-je, le suppliant presque.

— Il était dans le bureau d'Isaac tout à l'heure, mais je…

Sans attendre la fin de sa phrase, je m'élançai vers le bureau du parrain. J’ouvris la porte à la volée, mais à ma grande frustration, ce n’était pas Livio que je trouvai, mais le parrain lui-même.

Agacée, je m'apprêtais à repartir, mais sa voix grave me retint.

— Tu n'aurais pas oublié quelque chose ?

Je me retourne et le vis tenir un papier dans sa main gauche. La lettre de Giorgia.

Bon sang, comment j'ai pu oublier une chose pareille ?