Chapitre 23 : Le début d'un nouveau chapitre.

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Hello !

Me revoilà avec le chapitre 23 !

On se retrouve à la fin, vous avez l'habitude maintenant !

Bonne lecture !!









★★★




















- Maria nous a prévenu qu'Enzo a pris la fuite avec très peu de ses hommes. Annonça la voix du parrain à Livio qui était appuyé contre l'une des voitures.

Nous n’étions pas très proches de la villa, mais suffisamment pour la voir brûler dans son intégralité. Le bruit lointain du feu dévorant chaque parcelle de la villa animait l’atmosphère calme de la forêt.

- Ouais, il s’est enfui au moment où je l’avais en face, déclara Livio, laissant transparaître son regret de l’avoir raté.

- Elle l’a poignardé, dit soudainement le parrain, faisant référence au moment où je m’étais défendu.

- Qui a poignardé qui ? demanda Ézio, curieux.

- Je l’ai poignardé, répondis-je à la place du parrain.

Ils me regardèrent tous, choqués.

- Attends, tu veux dire que tu as poignardé Enzo ? fit Alessio, toujours aussi choqué.

- Oui, il m’avait menacé avec un couteau. Alors je me suis simplement vengée.

En l’espace de quelques secondes, je crus entendre le parrain rire légèrement, mais vraiment très légèrement. Je pense même que c’est mon imagination.

- On rentre maintenant. On n’a plus rien à faire ici, tonna le parrain avant de me faire signe de le suivre.

Les garçons restèrent quelques secondes au même endroit, sûrement étonnés par la situation. Puis chacun remonta dans sa voiture.

Nous nous dirigeâmes vers la moto, le parrain et moi. Comme à l’aller, il me tendit un casque et une paire de gants avant de monter.

Je montai à mon tour en m’appuyant sur son épaule. Mais c’est alors que je l’entendis gémir discrètement.

Lorsque je regardai son épaule, je m’aperçus que le tissu de sa veste était marqué par un trou, de la taille d’une balle.

- Tu es blessé, lui dis-je avant de me rendre compte de la faute que je venais de commettre. Enfin, vou-

- Tu, dit-il en me coupant, d’un ton autoritaire.

- Tu ne vas pas pouvoir rouler avec une balle dans l’épaule.

Il baissa la visière de son casque avant de tourner la tête vers moi.

- En quoi ça te dérange que je sois blessé ?

Je compris immédiatement son sous-entendu.

- Je ne veux pas mourir sur cette route, et encore moins avec vou- toi.

Il ricana, amusé.

- Accroche-toi.

Sans un mot de plus, il démarra en trombe. Je m’accrochai à lui, le cœur battant, un mélange de triomphe et de terreur m’envahissant. J’avais réussi.

Je tournai la tête, mes yeux capturant les flammes voraces qui dévoraient ce qui avait autrefois été une villa. Les flammes dansaient sauvagement au cœur de cette forêt obscure, projetant des ombres sinistres et laissant l’écho de notre vengeance résonner dans la nuit.

CUORE MAFIOSOOù les histoires vivent. Découvrez maintenant