CUORE MAFIOSO

Chapitre 8: Innocente...

Bonne lecture !!!

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Pdv Jude,

Je me levai de mon lit, ma jambe commence à cicatriser, et j'ai de moins en moins mal, ce qui me rassure beaucoup.

Ce matin, Alba est venue me fournir de nouveaux vêtements et une paire de baskets blanches qu'elle a déposée au bord du lit avant de devoir s'absenter pour une urgence familiale. Je me saisis de ce qui semble être un t-shirt de couleur bleue. Après l'avoir mis, je remarquai son énorme taille, il m'arrive littéralement aux genoux. Et puis ce t-shirt sentait un parfum fort et très masculin, ce n'était vraiment pas gênant bien au contraire. Mais ce détail me laisse croire qu'il appartient sûrement à Ezio.

Bon, et bien je pense que je n'aurai pas besoin de pantalon au vu de sa longueur, on aurait dit une robe.

Je n'ai toujours aucune notion du temps et je commence vraiment à mourir de faim. Je ne sais pas si sortir est une bonne idée, mais je ne réfléchis pas plus avant de sortir. Après tout, c'est eux qui me retiennent prisonnière, si le parrain ne veut plus me voir chez lui, il faudrait qu'il songe à me laisser reprendre ma vie.

Le couloir où se trouve ma chambre est vide, je descends alors les escaliers dans un calme bien trop pesant.

Il n'y avait aucun bruit, j'avais l'impression de me retrouver seule dans cette foutue villa qui se trouve je ne sais où.

Une fois arrivée en bas, je me dirigeai vers le salon, mais rien, il n'y avait personne.

Mais dites-moi que je rêve ?! Ils ne m'ont tout de même pas laissée seule et sans surveillance alors que la seule chose que j'aimerai faire c'est prendre la fuite ?

Je m'aventure un peu plus loin dans la maison. Ils devaient sûrement être quelque part, la villa est immense je dois vraiment être en train d' halluciner.

Alors que j'étais sur le point d'avancer vers une porte fermée, j'entendis un bruit à l'étage.

Ça devait sûrement être eux, je me mis alors à monter l'escalier à la recherche d'Ezio.

Le bruit venait de la 4ème chambre de ce couloir, j'avançai alors vers celle-ci, je devais parler à Ezio.

Tout d'un coup, une main se plaqua sur ma bouche et je fus violemment tirée dans une chambre. Au moment où je m'apprêtais à hurler, je vis le parrain qui m'intimait de ne faire aucun bruit.

-Ne fais aucun bruit, et ne bouge pas. Chuchota-t-il

Mais pourquoi devrais-je faire aucun bruit d'abord, et puis être enfermée dans une pièce avec lui m'angoisse plus qu'autre chose. Il faut que je sorte d'ici, et vite.

Je m'apprêtais à sortir, mais alors que j'ai mis ma main sur le poignet, il me tira brusquement contre lui, ce qui me fit me cogner contre son torse.

- Mais lâchez-moi !

-Putain pour une fois ferme-la et reste à ta place.me dit-il sèchement.

-Arrêtez de me retenir dans cette pièce je veux sortir de-

Je n'eus même pas le temps de finir ma phrase que le parrain plaqua sa main sur ma bouche.

Deux voix se firent entendre dans le couloir.

-Putain, ils ne sont pas là, Roméo je te l'ai dit. Fit le premier inconnu.

-La ferme, tout ça c'est de ta faute comme d'habitude. Je t'avais dit d'entrer plus tôt mais tu ne m'as pas écouté comme d'habitude.