Chapitre 22: L'heure de la vengeance.

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Hello, comment vous allez ?

Vous ne rêvez pas, encore un chapitre !

Et c'est pas n'importe lequel....

On se retrouve à la fin !

Bonne lecture !!!













★★★






















La nuit venait de tomber lorsque je finis d’enfiler ma tenue.

En observant mon reflet dans le miroir, je restai impassible, comme si j’étais déjà habitué à ce genre d’accoutrement, comme si quelque part j’étais faite pour ça.

Déterminé à ne pas me faire reconnaître, j’avais opté pour une perruque courte blonde, complètement l'opposer de ma couleur naturelle pour maximiser mes chances de passé pour une autre femme.

Mais malgré ce déguisement, mon regard brillait toujours autant, captivant ceux qui croisaient mon chemin. La perruque ne pouvait masquer l’intensité de mes yeux, qui semblaient raconter mille histoires à ceux qui prenaient le temps de les observer.

Maria voulait que je porte des lentilles au départ, mais elle a changé catégoriquement d'avis, pour une raison que j'ignore.

Ma veste noire reposait encore sur le lit, à côté de mon arme. Je réajustai ma ceinture pour y placer correctement mon Smith & Wesson Model 29. La seconde arme que j'avais choisie était dans une des voitures, afin de ne pas m'encombrer.

Je me dirige vers la table de chevet, pour  récupérer la montre que Maria m'avait laissée. La montre affichait : vingt-deux heures piles.

Plus qu'une heure. Une heure avant le drame.

Je pris mon arme et la glissai dans la ceinture de mon pantalon, puis saisis ma veste avant de jeter un dernier regard à la chambre où j’avais passé des mois, comme un adieu silencieux au cas où je n’en reviendrais pas.

Je descendis les escaliers pour rejoindre tout le monde dans le salon.

Ézio était là aussi, les yeux perdus dans le vide, une main posée sur l’arme qu’il avait également rangée dans sa ceinture.

Lorsqu’il me vit, il s’avança vers moi.

- Ça fait tellement bizarre de te voir comme ça, et… avec une arme, dit-il en fixant celle que je portais. Si tu n'avais pas ce regard que l'on reconnaîtrait entre mille, j'aurais pensé que tu étais une inconnue.

- Je passerai inaperçu comme convenu dans ce cas, ça va le faire, le rassurai-je.

Le parrain arriva, interrompant notre conversation.

Il portait une veste en cuir noir parfaitement ajustée, un t-shirt noir en soie qui ajoutait une touche de luxe, et un jean noir large bien coupé. Ses bottes en cuir noir, élégantes et robustes, étaient impeccablement cirées.

Il portait des gants en cuir fin sûrement pour une meilleure prise et une montre de luxe ornait son poignet. Mon regard s’attarda sur lui un peu plus longtemps, en le voyant vêtu différemment de d'habitude.

Mais lorsque mes yeux arrivèrent au niveau des siens, je remarquai que lui aussi me détaillait sans gêne.

- Tout le monde est prêt ? Annonça la voix de Livio qui nous rejoignit avec Alessio.

CUORE MAFIOSOOù les histoires vivent. Découvrez maintenant