Prologue

19 3 7
                                    

Tout le monde a des secrets.

Ceux-là, je les appris à mes dépends. D'une petite vie tranquille, aimante et chaleureuse, tout à de nouveau basculé le jour où Il est mort.

Devant le cercueil.

C'est à ce moment-là que j'ai compris que la vie est superficielle. Capricieuse. Qu'elle est sans arrêt en étroite collaboration avec la mort. Elles maintiennent toutes deux le fin fil qu'est notre existence, d'un début chaleureux vers une froideur qu'est la solitude.

Nous sommes dépendant de leurs choix, du « destin » qui nous est réservé. On nous apprends qu'il faut accepter ce que la vie nous donne, et accepter de voir partir un jour nos êtres les plus chers. Mais dois-t 'on penser que tout cela est normal lorsque l'on nous les prends prématurément ?

J'en veux à la Terre entière. Que va-t-il se passer pour nous, maintenant ?

Depuis la mort de maman, seul lui me comprenait. Les autres qui m'entoure sont des idiots tous imbus d'une notoriété qui n'est pas la leur. Regardez-les ; tellement de gens semblent heureux, mais ce n'est que façade. Observez leurs comportements, leurs sourires, leurs rires : vous entreverrez une douleur, même infime dans leurs âmes. Personne n'a aucun problème. Ceux qui disent ça sont des menteurs. Des faussaires.
Je le sais désormais.

Ça ne fait pas trop sociable, mais je l'ai toujours été. Comme on dit : Il vaut mieux être seule que mal accompagnée. C'est ça d'être la fille héritière, dont désormais le poids de toute une entreprise est sur son épaule. Héritière d'une riche famille, possédant des immeubles High-Tech spécialisé dans la recherche astronomique dans à peu près toutes les villes de France.

Une compagnie reconnue dans le monde entier. Et désormais tout est à moi.

Héritière à 17 ans, mineure, et sans expérience.

Tout a basculé le jour où j'ai reçu cette lettre. Cette lettre qui a changé ma vie.

Il était mon pilier. Mon soutien, mental et physique. L'une des personnes pour lesquelles j'ai pleuré pour la deuxième fois toutes les larmes de mon corps.

Il était tout.

Mon père.

OmégaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant