𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 : 18

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"𝐋𝐞 𝐦𝐢𝐫𝐨𝐢𝐫 𝐫𝐞𝐟𝐥𝐞̀𝐭𝐞 𝐮𝐧𝐞 𝐛𝐞𝐚𝐮𝐭𝐞́ 𝐟𝐫𝐚𝐠𝐢𝐥𝐞 , 𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐢𝐥 𝐧𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐜𝐚𝐜𝐡𝐞́𝐞 𝐝𝐞𝐫𝐫𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐲𝐞𝐮𝐱."



Ares me sourit, se relève, fait face à cet homme et lui répond :

- Je n'oserais pas, répliquait-il en me souriant avant de quitter la pièce.

Une fois sortie, je décide de me relever, lui faisant face. Pour qui se prenait-il ? Je ne suis ni son objet ni une de ces femmes avec qui il se fait plaisir.

- Je vois que tu t'amuses bien, dit-il, furieux, ça se voyait à son regard et à sa façon de me parler.

Mais pourquoi ? À ces paroles, j'avais l'impression d'avoir trahi sa confiance.

Pourtant, je ne lui dois rien...!

- Je voulais m'amuser un peu, je rentre dans son jeu, répliquai-je.

Il est joueur, mais je le suis encore plus que lui.

- Ah oui ? Sa lèvre s'étire, il descend à mon niveau et me répond :

- Mais je suis là, trésor, il passe sa main derrière mon cou.

Attends, il fait quoi là ? Je sens mon cœur s'emballer.

- Je préfère les roux, répliquai-je, j'étais fière de ma réponse, même si une partie de moi était intriguée.

- Ce n'est pas un problème, ça, trésor, je peux très bien te faire changer d'avis, dit-il avec un sourire provocateur.

Je ne peux m'empêcher de me demander jusqu'où il est prêt à aller pour me séduire.

C'est quoi cette tension ? Ce ton avec lequel il me parlait, comme si nous allions faire quelque chose de... mal.

J'étais maintenant debout, plaquée au mur, lui sur moi. Sa main derrière mon cou me rapprochait de lui. Ce sourire narquois ne voulait donc pas disparaître ? Il était si proche que nos lèvres s'effleuraient.

On va s'embrasser ?!

Je regarde avidement ses lèvres, son regard paraissait si dur, mais lui aussi désirait ce que je voulais à présent.

Alors que nos lèvres ne faisaient que s'approcher, mon regard déambule. Puis, je remarque que la blessure sur son torse était encore ouverte, il saignait bien trop.

Il n'a rien dit, pourquoi ?

- Vous... vous saignez, lui rappelai-je en m'éloignant.

Il saignait, haha, non mais sérieux Rayhane, je pense qu'il a remarqué !

Je ne pouvais pas ignorer cette blessure, même dans ce moment chargé d'émotions. La réalité de la situation me frappait avec force. Je devais agir, même si l'attraction entre nous était palpable. Je me devais de m'assurer qu'il allait bien avant de céder à cette tension électrique.

Mon cœur battait la chamade, tiraillé entre le désir et le devoir. Mais est ce vraiment mon devoir ? Soigner cet homme , que je ne connais ni d'Adam ni de Ève .

-Ah oui ? Ça doit être à cause de mon infirmière qui était censée me soigner, mais elle a préféré s'amuser avec mon bras droit, répondait-il, agacé que je me sois éloignée.

Il n'a pas tort, mais pourquoi devrais-je aider mon kidnappeur ?

- Je... on devrait monter, je vais vous soigner, assurai-je, exaspérée.

𝐑𝐎𝐒𝐄 𝐄𝐍 𝐅𝐄𝐔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant