𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 : 37

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"Essaye , car , si tu ne le fais pas , personne ne le fera pour toi ."



Il est sérieux, toucher à mes céréales ? Il va voir !

- Tu ne me parles pas. Je me suis dit que comme ça, tu aurais une raison d'arrêter de bouder, riait il, avec un air malicieux.

Mais qu'est-ce que je fais ?

Ça ne me ressemble pas de faire ce genre de choses...

C'est quand même mes céréales !

Alexandre est... c'est à cause de moi, et moi, je m'amuse avec un de ces complices.

Je dépose le balai, me rassois et continue d'avaler mes céréales, essayant de chasser mes pensées sombres.

- Mio amore ! Je ne savais pas que tu m'aimais à ce point ! On vient de s'embrasser là, hurlait-il tout excité en regardant ma cuillère.

Je crache tout ce qu'il y a dans ma bouche sous le choc de ces idioties, le cœur battant.

- Mais ça ne va pas de dire des choses pareilles ? Je n'ai plus faim à cause de toi, râlais je, la frustration montant en moi.

- On s'est embrassés, répétait il sans cesse, comme s'il s'agissait d'une révélation incroyable.

Puis, ne contrôlant pas mes mots, je balance une phrase que je regrette instantanément :

- Ce n'est pas comme si c'était la première fois que j'y goûtais...

À cet instant précis, Lorenzo arrive, et me foudroie du regard, une lueur de menace dans ses yeux.

L'atmosphère devient électrique, et je sens le poids de ses attentes sur mes épaules.

- C'est vrai. Elles sont délicieuses, n'est-ce pas ? répliquait-il fièrement en observant Lorenzo, un sourire satisfait sur le visage.

Je ne réponds pas, lançant un regard de dégoût à cet enflure , de Lorenzo. Chaque fibre de mon être se rebelle contre lui.

Il me dégoûte, je le hais, et ça ne risque pas de changer !

Cette haine brûlante en moi est comme une flamme qui refuse de s'éteindre.

D'un coup, mon cœur se serre, et je ressens des picotements me parcourir le corps, comme si une vague de chaleur m'envahissait, mêlée à une anxiété sourde...

Alexandre...

Enfin, les derniers arrivent, et je me sens soulagée de voir un visage familier.

Puis, ce Damon m'approche, son regard intrigué et un sourire qui me fait hésiter.

- Je ne comprends pas ce qu'il te trouve... T'es plutôt banal, hormis ton énorme derrière, riait il, me fixant avec un regard insistant sur mon postérieur.

Je me lève d'un coup, choquée par ces paroles, et saisis ma tasse de café brûlante, la colère bouillonnant en moi, avant de lui jeter dessus avec une détermination féroce.

- Je ne sais pas non plus, peut-être que c'est le fait que je sois banal qui leur plaît, riais je à mon tour, un sourire sarcastique se dessinant sur mes lèvres.

Il s'empresse de se rapprocher de moi, furieux, complètement agressif, prenant mon menton entre ses mains, me forçant à le regarder dans les yeux.

Pense-t-il que je vais détourner le regard ?

𝐑𝐎𝐒𝐄 𝐄𝐍 𝐅𝐄𝐔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant