𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 : 35

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"Les étoiles brillent plus fort quand la nuit est la plus sombre."



Je lève mon regard douloureusement vers ce qui se passe dehors, les événements se déroulant sous mes yeux comme un film tragique dont je ne peux détourner le regard.

NON
NON
NON
NON

Je refuse de retourner dans cet enfer.

L'image est gravée dans ma mémoire : ils étaient tous à terre, vaincus et silencieux, sauf pour ces hommes qui se tenaient là, implacables et menaçants.

Alexander, gisant au sol, était en sang, son visage marqué par la douleur et la terreur.

Lorenzo, quant à lui, broyait la gorge d'Alexander avec une brutalité inouïe, son expression empreinte d'une rage froide et calculée.

Chaque cri étouffé, chaque mouvement désespéré résonne en moi, me rappelant la fragilité de la vie et l'horreur de cette scène.

C'est fini, Rayhane.

Je peux encore faire quelque chose.

Armando frappe à la vitre avec une impatience palpable, m'ordonnant de sortir de la voiture .

Son regard est dur, presque menaçant, mais je sens une flamme de détermination s'allumer en moi.

Ignorant ses ordres, je sors , le fusille du regard .

Avec seulement un mouvement, je me retrouve soudainement entouré d'une centaine d'armes braquées sur moi, des canons scintillants sous la lumière blafarde, créant une atmosphère de tension palpable.

Si seulement j'avais...

Ce qui est fait est fait, Rayhane.

Je me répète cette phrase comme un mantra, une tentative de me convaincre que le passé ne peut être modifié.

Ils ne me tueront pas. Une détermination inébranlable m'envahit, et je garde mon sang-froid, la tête haute, défiant leurs regards hostiles.

Je m'avance vers lui, celui qui est à l'origine de tout ça, Lorenzo.

Chaque pas résonne comme un écho de ma résolution.

Une fois devant lui, je lui prononce quelques mots, chargés de tout le poids de ma colère et de ma douleur :

- Lâche-le. Sinon, je me fais couper par Akira.

- Ne t'inquiète pas, il ne va rien lui faire. N'est-ce pas ? demandait Akira à Lorenzo, son ton trahissant une confiance feinte.

- Sinon quoi ? Sinon quoi, trésor ? interrogeait Lorenzo avec un sourire dédaigneux, comme s'il se délectait de ma détresse.

- Sinon... Sinon je me tuerai ! criais je, ma voix résonnant avec une intensité désespérée.

Pour lui, je suis son trésor, son bien le plus précieux.

Alors si je disparais...

Ce sera la pire punition qu'il puisse imaginer, je le sais.

- Quoi ? Il éclatait de rire, un son cruel et moqueur. Penses-tu réellement que... ta vie vaut quelque chose ? questionnait-il, son arrogance clairement visible .

- Oui. Sinon, je serais morte depuis longtemps, répliquais je, ma détermination se renforçant malgré la peur qui m'étreint.

Il appuie sur la gorge d'Alexander, son sourire s'élargissant, comme s'il savourait chaque seconde de cet instant .

𝐑𝐎𝐒𝐄 𝐄𝐍 𝐅𝐄𝐔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant