𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 : 32

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"Le temps ne guérit pas toutes les blessures, il nous apprend simplement à vivre avec."



Je ne sais pas pourquoi, mais j'avais l'impression de brûler de l'intérieur, une flamme vive qui embrasait chaque fibre de mon être.

La chaleur était presque insupportable, comme si chaque battement de mon cœur amplifiait la température ambiante, créant une atmosphère électrique où chaque souffle devenait un défi.

Je n'arrivais pas à décoller mes yeux de ses lèvres, fascinée par leur courbe sensuelle, qui semblait promettre des secrets inavoués et des plaisirs inexplorés.

Ils s'en vont, mais nos corps restent collés l'un à l'autre, comme si une force invisible, un lien indéfectible, nous retenait dans cette danse silencieuse.

Je meurs d'envie de plaquer à nouveau mes lèvres contre les siennes, de sentir sa langue danser avec la mienne, une chorégraphie délicate et envoûtante, tandis que ses mains, avides de découverte, explorent chaque recoin de mon corps, éveillant en moi des sensations que je n'avais jamais connues.

— On y va. Dépêche-toi, ordonnait il d'un ton sec, brisant le charme de l'instant.

Il est bipolaire , on vient de...

Je le suis et monte dans sa voiture.

Dès que je m'assois sur le siège, une vague de souvenirs me submerge, mes pensées s'égarent irrémédiablement vers ce jour-là, un moment gravé dans ma mémoire comme une cicatrice indélébile.

Ce jour-là, l'image de lui reste gravée dans ma mémoire, comme une scène figée dans le temps. Je le vois, ses yeux rivés sur la route, une détermination féroce illuminant son visage, tandis qu'il roule à une vitesse folle, le moteur rugissant comme une bête sauvage. Sa main, crispée et ferme, écrase le volant avec une telle intensité qu'on pourrait croire qu'il cherche à le briser, comme s'il voulait dompter la fureur de la route qui s'étend devant nous.

Je me suis enfoncée une dague pour lui, un acte irréfléchi, un geste impulsif né de la douleur et de la passion, comme si je cherchais à libérer un torrent d'émotions refoulées.

Il ne dit rien, son visage strict et impassible ne laissant transparaître aucune émotion, comme une forteresse inexplicable , me plongeant dans un océan d'incertitude.

Cela ne me déplait pas non plus, au contraire, même si, bon sang, il ne conduit pas à une vitesse normale, chaque virage prenant des allures de défi, chaque accélération une invitation à plonger encore plus profondément dans ce tourbillon d'intensité et de tension palpable qui nous entoure.

Tu peux aller moins vite. Je te parle ! Putain, Lorenzo, tu veux nous tuer ? demandais je, l'angoisse s'entremêlant dans ma voix.

Il ne répond pas, et après quelques minutes de souffrance, il s'arrête brusquement.

Si je n'avais pas mis ma ceinture, bon Dieu, où serais-je ?

Nous étions sur une falaise, et sous nos pieds se trouvait la mer, d'un bleu profond et hypnotisant.

Il descend en premier, et je le rejoins, le cœur battant.

Qu'est-ce qu'il y a ? Ta femme t'a quittée ? Ou elle t'a trompé ? riais je, essayant de détendre l'atmosphère, mais mes mots semblent le mettre encore plus en rogne.

J'ai l'air de rigoler ? Rayhane, tu te rends compte de ce que j'ai ressenti ?!

Son ton était chargé d'une intensité que je ne pouvais ignorer .

𝐑𝐎𝐒𝐄 𝐄𝐍 𝐅𝐄𝐔Où les histoires vivent. Découvrez maintenant