Que ce passerait-il s'il on apprenait qu'une hybride se trouvait au sein de la grande famille des Volturi ?
Est-ce que cela aurait une répercussion sur les décisions des Volturi ?
Les personnage et l'univers de twilight ne m'appartient pas de même...
C'est déconcertant de voir comment une personne peut vous faire montrer la meilleure partie de vous-même, celle trop longtemps étouffé. Cette personne, il n'en existe pas des millions juste une parmi tous ces astres. Et pour moi, cet astre porte le nom d'Embry.
Main dans la main, nous rejoignons l'assemblé, traversant les tunnels de pierre. Devant la porte qui nous sépare d'eux, on découvre mon père patientant.
- Puis-je m'entretenir avec ma fille, seul à seul ? sollicite-t-il en s'adressant au jeune homme
D'un signe de tête et un baiser un mon front, il retourne retrouver nos amis.
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- Marchons, le veux-tu ? me convie-t-il
Ne sachant comment commencer, j'ai l'impression que ça fait une éternité que ne nous sommes pas retrouvés à deux et discuter non pas comme un roi et un sujet mais comme un père et sa fille. Notre marche nous conduit sans vraiment chercher dans une allée où est exposé des portraits de notre famille. Devant nous, orné d'un cadre en bois tapissé de feuille d'or, mes parents peint ensemble, uni, transmettant l'amour qu'ils se portent. Cette vision me fait sourire mélancolique.
- L'aimes-tu ? m'interpelle-t-il
- Plus que tu ne peux l'imaginer, avoue-je en le regardant
Quittant mes yeux, il porte son regard sur le tableau et me confie :
- Quand ta très chère mère nous a quitté, j'ai été voir une congrégation de sorcière afin trouver un moyen de la ramener parmi nous et des clés sur comment t'éduquer
- Et tu l'as fait formidablement, lui certifie-je
- Je n'en suis pas certain, leurs prédictions m'ont aveuglé et m'ont conduit à t'élever en te surprotégeant et t'enfermant dans l'ignorance, se désole-t-il, je n'ai pas pu voir la jeune femme puissante, forte et courageuse que devenait ma fille
- Que t-avaient-elles dit, ses sorcières ? lui demande-je en me tournant vers lui
- Tu ne détiendrais pas notre immortalité et qu'un jour viendra où je te perdrais tout comme j'ai perdu ma femme, me confesse-t-il en faisant de même
- Père ...
- J'avais tort, me coupe-t-il, ce n'était pas dans la mort que je te perdrais mais dans l'amour, je ne l'ai compris que trop tard et j'en suis désolé, s'excuse-t-il
Il fait une pause pour prendre mes mains dans les siennes et poursuit :
- J'ai aimé ta mère d'une dévotion sans faille et de cet amour tu es venue, tu étais une bénédiction mais aussi une crainte, malgré tout nous avons souhaité te garder. Ce choix égoïste, nous l'avons payé au prix cher. De l'avoir trop aimé, je l'ai perdu et désormais c'est toi que je vais te perdre
- Jamais, m'exclame-je, jamais tu ne me perdras ! Cette femme que tu décris, c'est toi qui à permit qu'elle le devienne, sans toi je n'aurais jamais réussi à être cette personne et pour ça je serai éternellement reconnaissante
- Ma chère enfant tôt ou tard le temps aura fait son œuvre et tu rejoindras ta très chère mère, me rappelle-t-il en posant une main sur ma joue
- Mais je t'aurais donné en héritage ma descendance et quand tu poseras tes yeux sur eux tu verras une partie de moi
- Pardonne-moi de ne t'avoir laissé prendre ton envol et de t'avoir enfermé dans ses murs
- Tu ne souhaitais que mon bonheur et ma sécurité et tu l'as réussi, grâce à toi je prends mon envole sans peur car tu m'y as préparé
- Promets-moi de ne pas m'oublier, me supplie-t-il les larmes dans les yeux qui ne couleront jamais
- Comment je pourrais, tu es mon père, assure-je en l'enlaçant
- Je suis fière de toi, murmure-t-il
Ses mots me touchent. Tous ses non-dits sont enfin révélés et notre lien est plus fort qu'au paravent.
Nous séparant, mon paternelle m'informe qu'il va acquitter Jane et Alec de lourdes taches d'emballer mes affaires. En unité on rejoint les autres.
Le silence qui habite cette pièce pourrait faire pâlir un mort. Je m'élance et salue mes amis. Mes oncles, assis à leur place initiale, ne bronchent pas.
Mon père me rejoint et s'adresse à son vieil ami, Calisle :
- Peux-tu m'assurer que rien ne lui arrivera ?
Comprenant son sous-entendu, il lui affirme :
- Je la protègerai comme ma propre fille, je t'en donne ma parole
- Chérie là, je te confie mon plus grand trésor, respecte là et aime là, somme-t-il à Embry
- Je ferais d'elle ma reine, je lui montrerai chaque jour la chance que j'ai de l'avoir dans ma vie
- Mon frère ... , intervient oncle Caïus
- Alors c'est décidé, Thalia se joindra à vous dans votre périple du retour, le loup et elle pourront venir quand ils désirent, les portes du château leurs seront à jamais grandes ouvertes, déclare-t-il solennellement
- Elle sera sans protection, à la merci de nos ennemis, les risques sont trop importants, proteste oncle Caïus
- Elle nous a prouvé qu'elle est parfaitement capable de se défendre, adhère oncle Marcus
L'homme ne pouvant se rallier à ce choix, se lève et quitte la pièce sans un regard. Malgré nos divergences d'opinions j'aurais aimé avoir son soutien.
- Le jet vous attendra sur le tarmac avec toutes tes affaires, annonce mon père
- Si cela peut vous rassurer, je serai du voyage également, certifie Nik
Je regarde mon ami surpris.
- Il faut bien que je m'assure que notre charmante petite rose arrive à destination
Durant le l'aspe de temps que chacun utilise pour se préparer. Je profite des derniers instants auprès de mon clan avec l'absence d'un de mes oncles.
Sur le départ, nous sortons tous les cinq de l'enceinte de la bâtisse mais une voix nous interpelle. Me retournant, je voie l'oncle absent lors des au revoir. J'indique aux autres de poursuivre et de me laisser un temps avec lui.
Je réduis la distance qui nous sépare et fais désormais face à sa personne.
- Qu'elle a été mon impair ?
- De voir le monde trop étroit, je vous aime mon oncle mais il est temps que l'on voit ce monde hors de nos livres et de ses remparts, ce monde est plus vaste que l'on croit, que vous croyez
