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Talia Pérez
Mardi 9 Avril 2024 - 18:05

Je descends de la voiture de Jane et me tourne vers mes amies en souriant. On a passé une bonne fin d'après-midi en prenant le thé ensemble à quatre heures de l'après-midi – Jane est irlandaise mais a vécu en Angleterre jusqu'à ses 16 ans alors elle a les habitudes des anglais – et il est l'heure pour moi de rentrer me reposer.

J'ai de la chance que mes règles aient été plus douces avec moi que d'habitude, pour un deuxième jour, et je suis suffisamment reconnaissante pour me faire une joie de directement aller me coucher.

- Tu nous tiens au courant ! Jane cramponne ses mains sur le volant, pour éviter de klaxonner comme elle adore le faire pour dire aurevoir.

- N'hésite surtout pas, on reste joignables ! Ruby me sourit.

- Si mon frère agit comme un goujat, appelle-moi dans la seconde ! Valentina prend sa mine fâchée. Il a peut-être géré hier, mais il reste tout de même un gros con, y a moyen qu'il foute la merde aujourd'hui.

Je rigole en entendant mes amies, elles sont adorables.

- Alors je suis toute aussi étonnée que toi du comportement de gentleman de ton frère d'hier, mais je ne pense pas qu'il soit capable de gâcher tout ça et de foutre la merde en moins de 24 heures. Je souris en me penchant pour mieux les regarder. Ça va aller.

- Tu lui fais trop confiance ma chérie, attend au moins d'avoir vraiment la bague au doigt pour que tu lui mettes la corde au cou officiellement. Valentina soupire.

- Ok, j'ai compris. Je me redresse. Je resterai sur mes gardes, bisous les filles.

- Bisous Talia !

Je regarde la voiture s'en aller et soupire en souriant, c'était une plutôt belle journée. Matinée tranquille au travail, après-midi sympa entre filles, que demander de plus qu'une petite soirée sympa et tranquille dans sa nouvelle maison ?

Je tourne joyeusement ma clé dans la serrure pour rentrer, et fermer doucement la porte derrière moi. La villa est calme et je ne suis pas contre l'idée pour que ça le reste encore un peu.

- Je suis rent...

Je ne finis pas ma phrase en distinguant allègrement deux rires depuis le petit salon. Un rire masculin que je connais beaucoup trop bien et un rire féminin qui m'est totalement inconnu.

Qui est à la maison ? Je ne me souviens pas d'avoir entendu Lorenzo me dire qu'on avait un ou une invitée aujourd'hui. Je m'en serais souvenue sinon.

Ok, c'est bizarre — vu que je connais plus ou moins tous ses amis et que la voix ne me dit rien — mais ne commençons pas à se faire des films qui pourraient faire jalouser Spielberg ou Besson.

Je m'avance à pas feutrer en tentant d'entendre la conversation, ou au moins, de reconnaître la mystérieuse voix mais rien n'y fait.

Je prends donc mon courage à deux mains et fais résonner mes talons sur le marbre en arrivant dans la pièce laissée nonchalamment entrouverte.

C'est qui celle-là ?

- Bonsoir. Je fais mon plus grand sourire en étonnant les deux qui rigolaient. Je ne vous dérange pas j'espère ?

J'espère bien que oui.

Les deux se lèvent en se tournant vers moi, la gêne se lisant sur le visage de la femme et un agacement naissant sur celui de mon fiancé.

- Ah euh non. La femme se confond en excuses. Pardon, j'allais parti-

- Vous êtes ? Je l'interromps, sentant une pointe d'énervement enfler dans ma poitrine.

Allergic Hearts [Enemies To Lovers] Numéro 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant