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Talia Pérez
Mercredi 8 Mai 2024 - 17:02 (Trois semaines plus tard...)

Hmm... Je crois que mon mari a un peu mal pris son petit séjour impromptu à l'hôpital à la suite de notre cérémonie de mariage.

Pourquoi je pense ça ? Parce que ça fait maintenant trois semaines qu'il donne des pourboires à ses employés pour qu'ils lui disent où je me trouve dans la villa en temps réel pour pouvoir m'éviter.

Je connais Lorenzo et même s'il était énervé au summum de sa colère, m'éviter comme il le fait ne lui aurait jamais traversé l'esprit.

Ce qui fait que je commence à me poser de plus en plus de questions, chaque jour un peu plus sérieusement que la veille, sur son comportement et son prochain mouvement : en temps normal, il se serait déjà vengé.

Je soupire en entrant dans la cuisine, initialement à la recherche d'un verre de jus d'orange, et la cuisinière sourit en me voyant.

- Bonsoir madame, vous rentrez tôt aujourd'hui. Me sourit-elle. Vous avez passé une bonne journée au travail ?

Elle va dire aux sbires de la maison où je suis... Oh bon sang, on peut pas s'arrêter dans cette histoire de chat et de souris stupide ? Lorenzo si seulement tu pouvais entendre mes pensées, où que tu sois dans cette villa immensément grande.

- Helena par pitié, ne dites à personne où je suis, je vous paierai le double de vos pourboires si vous voulez mais laissez-moi 5 minutes de paix dans cette pièce qui sent si bon.

Je rentre du travail et bizarrement aujourd'hui j'ai faim. Enfin, bizarrement n'est pas vraiment le mot puisque j'avais dit à Jane que son plat végétarien qu'elle m'avait commandé à midi me laisserait sur ma faim.

- Pas de panique madame, je n'ai jamais accepté la requête de monsieur. Elle me fait signe de m'asseoir sur une des sièges de bar.

Les gouvernantes et les cuisinières sont toujours les plus adorables et les meilleures.

- Je lui ai clairement dit que ne vous laisser aucun allié dans une maison qui est maintenant tout autant la sienne que la vôtre, c'était extrêmement puéril.

Je viens subitement de me souvenir que Valentina m'a dit que Helena était un amour et que je pouvais avoir confiance en elle. Maintenant je viens d'en avoir la preuve en image. Ou en réel... Bref peu importe.

J'ai faim, mon esprit et ma logique sont en train de se faire la malle, bientôt je parlerais comme une femme des cavernes tant je serais contrôlée par mon ventre.

- Monsieur m'a donc répondu de faire comme bon me semblait tant que vous ne me demandiez pas de l'empoisonner, même si je dois avouer ne pas savoir pour quelle raison il a parlé d'une chose aussi glauque.

Bien, ça confirme ce que je pensais : il n'a pas parlé de l'empoisonnement au mariage au personnel, et le connaissant, c'est pour cacher sa honte.

- Super. Je soupire et secoue la tête en m'affalant sur le siège. J'ai passé une bonne journée au travail Helena, pour vous répondre. Je lui souris. Et vous ? Rien de particulier.

- Moi ? Excellente. Elle rigole et part chercher quelque chose dans le four. J'ai passé toute la journée à attendre votre arrivée.

- Moi ? Helena vous êtes sûre de ça ?

Elle revient déposer, un plateau rempli de ce qui s'apparente clairement à des pommes d'amour, devant moi avec son plus beau sourire alors que je grimace.

Mon problème avec les pommes d'amour c'est que je les aime mais elles ne m'aiment pas, et ce, pour une raison très simple : je suis allergique à la pomme.

Allergic Hearts [Enemies To Lovers] Numéro 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant