Kalopsia

𝐈𝐕.

𝐴𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑓𝑢𝑟𝑡𝑖𝑓 𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑒𝑠 𝑏𝑎𝑡𝑡𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑖𝑙𝑒𝑠 𝑑'𝑢𝑛 𝑝𝑎𝑝𝑖𝑙𝑙𝑜𝑛.

***

— La chambre 14 s'en va aujourd'hui. Ça te dérange pas d'aller aider la patiente à se préparer ? Somi me demanda doucement alors que je revenais de l'étage.

— Pas de problème. J'y vais.

Elle me gratifia d'un sourire tandis que je bifurquais déjà pour rejoindre la chambre 14. Je toquai brièvement alors qu'une voix m'invita à entrer dans la seconde.

— Bonjour Madame Chen.

La dame me salua en retour, accompagné d'un large sourire.

— Infirmier Park, comment allez-vous aujourd'hui ? Elle me demanda, en rangeant ses affaires dans un grand sac.

Je lui rendis son sourire en ouvrant la penderie.

— C'est moi qui devrais poser la question. J'affirmai en rangeant une pile de vêtement avec le reste.

— Heureuse de sortir pour rentrer chez moi ! Même si tout le monde est vraiment formidable ici..! Elle me répondit tout en allant à la salle de bain pour prendre ses dernières affaires.

Lorsqu'elle revint dans la chambre, j'eu terminé de vider la penderie.

— Surtout faites bien attention à vous, et ne prenez aucun symptômes pour bénin. Si vous avez le moindre doute, contactez votre médecin.

Elle me gratifia d'un sourire en effleurant ma joue de sa main.

— Je vous le promet ! Continuez votre bon travail mon garçon, vous êtes une perle rare ! Elle me complimenta, ses yeux plissés par son sourire qui n'avait pas régressé.

Je m'inclinai poliment.

— Je ne fais que mon travail, madame.

— Allons, allons, vous êtes trop modeste !

J'allai une seconde fois nier lorsque l'on toqua à la porte.

Une jeune femme pénétra dans la chambre, un léger sourire aux lèvres.

— Je suis là maman, on peut y aller.

Mon ancienne patiente acquiesça en attrapant son sac que sa fille récupéra immédiatement pour la soulager de son poids. Avant de quitter la pièce, madame Chen se tourna une dernière fois vers moi.

— Merci beaucoup, Jimin-si. Vous êtes un excellent infirmier, ne laissez jamais personne dire le contraire. Affirma-t-elle, un air faussement menaçant.

J'acquiesçai doucement, m'inclinant pour la saluer alors qu'elle fit de même avant de sortir de la chambre, suivit de près par sa fille.

J'aimais ce métier.

J'aimais rendre le sourire aux gens.

Une vibration se diffusa soudain dans la poche de ma blouse. Je sortis immédiatement mon téléphone et constatai que Taehyung m'avait envoyé un message.

« Je serais pas dispo pour qu'on mange ensemble à midi, ça te va si on se voit ce soir ? »

Une pointe au coeur.

C'était notre rituel.

Mes doigts se mirent à taper une réponse par réflexe.

« D'accord, à ce soir alors. »

Au moins, je ne serais pas seul jusqu'à ce que Jungkook rentre à la maison. Il travaillait vraiment dur. Je l'admirais.

Nouvelle vibration.