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Genèse 1:3 Dieu vit que la lumière était bonne; et Dieu sépara la lumière d'avec les ténèbres.



7 juillet 2014.



-IRIS-


J'aspire de nouveau cette satisfaisante odeur de rose trémière avec la quelle j'ai inondé ma maison, les bonnes fragrances ont toujours su apaiser mon cœur. Aujourd'hui, je reçois ma tante maternelle qui vit aux États-Unis,  j'ai pratiquement été élevée par elle c'est avec toute cohérence qu'elle occupe le titre d'une deuxième mère dans ma vie.

Ça va faire cinq mois que je suis mariée à l'amour de ma vie et il ne manquait plus que sa visite, je suis si heureuse de l'accueillir chez moi. J'ai fait son plat préféré du pondu¹ au poisson salé et j'ai fait le ménage comme jamais pour qu'elle se sente à l'aise.

_ Nous sommes là ! Lance mon mari en entrant avec les valises de ma tante.

Avec un grand sourire, je me hâte de prendre ma tante dans mes bras avant de me rendre compte qu'elle n'était pas seule, son fils qui est mon cousin l'accompagnait. Mon sourire avait disparu pour laisser place au dégoût, dire qu'à l'adolescence, on étaient des meilleurs amis, il avait fallu d'un petit truc pour que cette amitié s'effrondre, ce petit truc qui me marquera à vie.

_ Tu as une très belle maison ma chérie, me complimente ma tante Rita.

_ merci, dis-je toute livide.

_ Moi, on ne m'embrasse pas ? Dit mon cousin.

Il n'a pas changé lui, toujours avec cette même tête de timide alors qu'au fond, il n'est rien d'autre qu'un manipulateur, un malade et tant d'autres encore, sa simple présence m'écœure pourtant dans l'histoire, on était tous deux des victimes, moi un peu plus que lui mais cette partie là personne ne le comprendrait.

J'attrape les valises de ma tante et de mon cousin pour les monter dans leur chambre, mes pas se font suivre par ceux de mon mari qui referme la porte derrière nous. Liam Sorhel est officiellement l'homme idéal, je suis tellement amoureuse de lui, en cinq mois de mariage, je nage dans le bonheur.

_ Tu n'as pas l'air heureuse de revoir ton cousin, me dit-il en passant ses bras autour de ma taille.

_ je voulais avoir ma tante rien pour moi toute seule.

_ Je sais mon amour mais tu as grandi avec ton cousin, elle a pensé que ça allait te faire plaisir qu'elle vienne avec lui.

_ J'ai fait du pondu, dis-je pour changer de sujet.

_ Avec du fufu² ?

_ évidement, en souriant, tu es Italien ou congolais ?

_ je suis définitivement congolais du côté de ma charmante femme, il dépose un bisou sur mon front.

_ je t'aime, promets moi que rien et ni personne ne nous séparera.

_ pourquoi tu parles de séparation ? il ne faut pas nous porter le mauvais œil.

On finit par descendre pour rejoindre ma tante qui baladait son regard partout pour voir la décoration de ma maison. Je suis obsédée par l'aménagement intérieur d'une maison, j'aime faire attention aux petits détails, j'ai des rideaux  voilages de couleur blanche sur mes fenêtres et la porte principale du salon, des canapés convertibles couleur grise avec une petite touche des fleurs blanches sur les bords et une grande télé, la vue est juste parfaite.

_ Tu as hérité des bons goûts de ta mère, me Dit-elle, je suis amoureuse de ta maison, elle est si jolie.

Je la rejoins pour m'agripper dans ses bras, elle m'a tellement manquée, quand j'avais 17 ans, je vivais chez elle avec ma mère et ma sœur, sa gentillesse m'a marquée à vie, oui comme tout ado j'avais mes crises mais elle m'a toujours traité au même pied d'égalité que ses enfants.

UNE FEMME SAGE BÂTIT SA MAISONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant