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J'essaye de masquer mon émoi, mais Sarah semble ravie du petit effet que cela a sur moi. Elle la débarrasse ensuite et je me retrouve à contempler cette créature de rêve, debout dans mon salon. Cette dernière ne paraît pas gênée et au vu de son sourire, semble même apprécier mon regard lubrique – c'est plus fort que moi – sur ses formes parfaites. Sarah l'attrape, alors, par la main et m'enjoins à les suivre à l'étage. 

Les marches qui mènent à notre chambre m'apparaissent bien plus nombreuses qu'à l'accoutumée. Mon rythme cardiaque s'accélère au fur et à mesure que je les escalade tout en détaillant les deux canons qui me précèdent. J'ai dû faire quelque chose de bien dans une vie antérieure, c'est la seule explication plausible qui me vient...

Une fois dans la pièce, Sarah allume une lampe de chevet et me désigne le fauteuil de lecture où je prends place fébrilement, pendant qu'elles s'asseyent sur le lit devant moi. Si elles n'étaient pas à moitié nues, elles sembleraient presque ingénues. 

Voyant que j'hésite encore, ma femme initie un baiser avec la brune, le genre de baiser qu'elle me réserve d'habitude. J'observe sa langue cajoler et ses dents mordre sa lippe. Alors que je devrais m'en sentir jalouse, c'est tout l'inverse qui se produit. 

Je les trouve belles et excitantes ensemble. Et je sais que je ne suis pas seule dans cet état, Sarah s'échauffe. Enivrée par la scène, je me lance :

— Glisse ta main sous sa robe et caresse-lui les seins... S'il te plait...

Sans attendre, Rubis s'exécute. C'est grisant. Sa paume fine et délicate arpente son sillon et enclave son globe frissonnant pour le masser. La tension monte dans la pièce. Je prends conscience du pouvoir que j'ai à cet instant. 

Je dispose du corps de Sarah. Je peux le donner à toucher à une inconnue, lui offrir son intimité et la regarder se faire tripoter selon mon bon vouloir. 

Le cadeau de Noël de SaphineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant