Ils n'étaient plus qu'une vingtaine. Le reste de son armée, de ses compagnons, avait péri, sous les coups des morts.
Ils avaient attaqué pendant le banquet, une attaque fourbe, terrible, et violente. Horreur avait finalement été le maître mot de la soirée.
Heimskr est maintenant un champ de ruines.
Ils étaient actuellement sous Heimskr, dans les cavernes reliant la ville au dépôt d'argent.
Il y aura une sortie. Il faut qu'il y en ait une.
Il ne comptait pas mourir ici. Il avait des devoirs, il avait tant à faire.
«Seigneur ! Nous avons trouvé une sortie !»
Tant mieux. Il ne me reste plus qu'à trouver une base sûre, de préférence loin d'ici, et de reformer mon armée. Les chiens de FierCor ne viendront pas me troubler, ils me croiront mort.
Le retour à l'air libre fut un grand soulagement. A première vue, le dépôt avait l'air sûr.
Il envoya deux équipes de cinq hommes vérifier ça.
Ils découvrirent des mineurs, cachés dans un entrepôt et tremblant de peur.
Le plus grand d'entre eux leur dit:
«Z'etes qui ?
-Des hommes du roi.
-Des larbins de FierCor.
-Non, des fidèles de Olaf le Rouge, dernier roi Draconique.
-des larbins du Nordique. Du pareil au même.
-Je ne vous permets pas...
-taisez-vous. Que nous soyons Lions, Draconiques ou FierCor, lorsque viendra la Mort, nous y passeront tous. Et vous savez autant que nous qu'elle arrive.»
Des survivants. Ces gens ont combattus Ceux-là. Ceux-là était l'appellation qu'on appliquait à ces créatures, qui avaient existé par le passé mais dont l'invasion avait été repoussée.
Il a tout à fait raison.
Et là, d'un entrain forcé, le grand gaillard dit:
«Bon, on à une armée de morts ayant pris le contrôle de MA ville. On a du pain sur la planche.»
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L'Agonie des Royaumes - Livre I : Le Déclin
Fantasía"« Quelle horreur...» souffla Andyl lorsqu'ils s'approchèrent du charnier. Ce qui avait été jadis la petite ville prospère d'Aründil n'était plus qu'un champ de ruines. « Encore des victimes de cette maudite guerre ! » s'exclama Bulwer, fou de rage...