XVI. Tu dois vivre

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Pdv Raeliana:

Je n'entends plus rien, tout est noir... Est-ce que je suis morte ?

Nana: Tu t'es bien battue ma puce.

- Est-ce que je suis...

Nana: Pas encore. Tu es entre la vie et la mort. Actuellement, tu es à l'hôpital... Ton cœur s'est arrêté de battre...

Les larmes me montent aux yeux.

- Je veux pas mourir... Je suis pas prête...

Nana: Alors bats-toi ! Lutte de toutes tes forces pour rester en vie ! Ton père et Shota ont besoin de toi, Midnight et tes amis aussi.

Les larmes sur mes joues. Je ferme les yeux et je me concentre sur ce que je veux vraiment. Je veux vivre !

Pdv Toshinori:

Médecin: Je suis désolé... Nous avons fait tout ce qui est en-

Raeliana: *se redresse et prend une grosse une grande pouffer d'oxygène* Où suis-je ?

Je me lève et je la prends dans mes bras.

- *pleure* J'ai eu si peur pour toi...

Médecin: Co....comment c'est possible ?!!

Midnight: C'est une battante !

Elle sourit.

Raeliana: Doucement papa... Tu m'écrase...

- Oh pardon...

Son regard se tourne vers Shota.

Raeliana: J'ai pas su te protéger papa...

Shota: Ton rôle n'est pas de protéger les héros au péril de ta vie. Ton rôle à toi, c'est d'évacuer les civils si besoin et d'aider tes amis. Tu as déjà sauvé Midnight, tu ne peux pas sauver tout le monde !

Une larme coule sur la joue de Eli. Je l'essuie.

- Ne pleure pas ma chérie, tu as fait tout ce que tu as pu.

Elle ne dit plus rien.

Médecin: Repose-toi Raeliana, tu es faible et si tu ne te reposes pas, ton cœur risque de ralentir.

Raeliana: D'accord...

Elle se rallonge.

Raeliana: Midnight ?

Midnight: Oui ?

Raeliana: Comment tu vas ?

Midnight: C'est pas moi qui suis dans un lit d'hôpital avec des bandages partout.

Elle rigole.

- Je vais voir Midoriya, si vous avez besoin de quelque chose, vous m'appelez.

Je pose un baiser sur la joue de ma fille et j'embrasse Shota avant de sortir.

***

Pdv Raeliana:

Après cinq jours dans mon lit, le médecin m'a dit que je pouvais aller voir mes amis mais que je n'ai pas le droit de sortir de l'hôpital. En même temps, vu la foule, qui voudrait sortir.

Les civils ont la haine contre les héros je ne sais pas pourquoi... Je me lève de mon lit et je vais vers la chambre de mes amis. D'un coup, j'entends un cri.

Suis ton cœurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant