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Theme song : One But Not Done - Lorne Balfe

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Assis sur le sol devant ma porte de chambre, j'approcha mes mains du couvercle et le retira pour tomba nez à nez avec mon uniforme de cérémonie. Je le portais quand j'ai rencontré Sophia à la Stark Expo avant de partir pour la guerre. Prenant le chapeau en main, je pris le temps de le regarder avant de sortir ma veste verte qui n'a jamais eu le temps d'être décorée...Je posa cet uniforme à coté de moi avant de regarder ce qu'il y avait d'autre à l'intérieur...

Sur le dessus de cette pile de papier, il y a des photos de ma soeur, Steve et moi. Il y 'en a même une de mes parents quand Rebecca et moi étions enfant. On avait l'air si heureux... Sur la photo, Steve est tout frêle, petit et sans un semblant de muscle apparent. Il n'est plus du tout le même aujourd'hui.

A coté d'une montre dont je ne me souviens pas l'importance, il y a un tas de lettres enroulée d'un fil rouge. Les prenant en main, je défais le noeud qui les maintenait toute ensemble en me rappelant que j'entretenais une correspondance avec ma soeur.

Lisant "Soldat James Buchanan Barnes 107eme régiment d'infanterie", j'ouvris la première sans me poser de question. Elle date de deux semaines avant l'attaque du train.


"Mon très chère frère,

Je suis vraiment étonnée de savoir cette nouvelle, je n'imagine pas du tout Steve au combat mais je suis rassurée de savoir que tu n'es plus seul. Vous veillerais l'un sur l'autre et vous rentrerais au pays tous les deux, j'en suis persuadée. Vous me manquez beaucoup et j'espère pouvoir te voir bientôt...

Ici, loin des combats ce ne sont pas les armes qu'on craint. La fièvre s'est éprit d'une grande partie du village et je crains que notre voisine ne sache pas passer la nuit. Les médecins disent que c'est une épidémie virale alors ne rentre pas tout de suite, je ne voudrais pas que tu attrape cette maladie... Je te ferais savoir quand le mal sera passé...

Rebecca"





Elle a attrapé cette maladie après ma disparition... Elle n'y a pas survécu, je m'en souviens maintenant. Je me rappelle que quand j'ai recu cette lettre, j'ai demandé à mes supérieurs des informations au sujet d'une maladie qui se répandait au pays et ils m'avaient répondu que toutes les demandes de permission avaient été rejetées jusqu'à nouvel ordre... Ils nous pensaient plus en sécurité sur le front que entre nos frontières...

Feuilletant ces lettres une à une, je finis par trouver une lettre qui n'avait pas la même écriture que celle de ma soeur. L'ouvrant rapidement, je fronça les sourcils en lisant les premières lignes.





"Mon chère Soldat...

J'ai été émue par ta lettre et je dois avouer avoir versé une larme en imaginant ce que tu vivais loin de notre pays. Je n'oublies pas notre soirée, loin de là... Il me tarde de te revoir pour partager une autre danse avec toi. Je n'attends que ça...

La polio est arrivée au Pays il y a quelques semaines et depuis, je suis confinée dans un endroit sécurisé avec d'autres personnes. Le gouvernement nous protège, des hommes avec des aigles dessiné sur l'épaule s'assure que personne ne puisse nous faire du mal.

Je vais bien... Je danse en pensant à toi et j'espère pouvoir te faire voir un peu de ce nouveau ballet que je prépare...

Avec tout mon amour....

Sophia"


Elle était protégée par le Shield... Voila comment Hydra à mit la main sur elle. Nos agents sont infiltrés dans cet organisation depuis des décennies, l'un d'eux à sans doute vu le potentiel chez cette jeune femme bourrée de talent et Crane rouge l'a enlevé pour en faire une arme. Laissant retomber l'arrière de ma tete contre la porte, je regarda le plafond quelques secondes.

Si je lui montrais cette lettre, elle me croirait ?

Je ne me souviens pas l'avoir déja croisé à Hydra. En 70 ans, je n'ai pas un seul souvenir d'une autre cellule habitée ou de quoi que ce soit qui puisse me faire penser qu'il y avait un autre prisonnier dans ma base.

En même temps, est ce que je peux encore faire confiance à ma mémoire...

Gardant cette lettre précieusement, je la remis dans cette boite sans savoir si je la montrerais à Sophia un jour. Me souvenir de la personne que j'étais, c'est douloureux et je ne veux pas lui faire du mal. Rester dans l'ignorance c'est parfois plus facile...

Sans foie ni loi (pdv Bucky barnes)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant