Sans foie ni loi (pdv Bucky barnes)

26.

Dans la cuisine, je bois mon café en regardant Sophia allongée sur le canapé du salon au loin. Je n'ai pas su retrouver le sommeil après ce souvenir revenu de nul part. J'ai peut etre une soeur quelques part, des neveux et des nièces ? Est ce qu'elle aurait eu des enfants après la guerre ? Elle aurait très bien pu se marier...

Debout devant l'ilot central, je détourna le regard de cette petite brune qui m'a fait me rappeler ma soeur. L'étreinte qu'on à partagé dans la douche, la nostalgie que ça m'a fait ressentir... Je sais que c'est grace à ça que je me souviens de Rebecca, de la douceur qu'avait m'a soeur. Quand nous étions enfant, j'étais une petite brute et elle était tout mon contraire. L'enterrement de mon père... C'est la dernière fois que je l'ai vu, que je l'ai pris dans mes bras et que j'ai senti sa douceur et son affection pour moi.

Buvant un peu de ce liquide amère, je regarda le marbre blanc devant moi. Je sais que les chances sont faibles mais je n'arrêtes pas d'y penser. Et si elle était toujours en vie... Sophia et mes supérieurs ne me laisseront jamais m'en assurer puis comment pourrait-elle réagir ? Mon visage n'a pas changé, mon corps n'a pas pris d'âge depuis 1945. Elle doit etre une vielle dame alors que moi, je ne pourrais qu'avoir l'air d'un fantôme qui revient pour la hanter.

Je ne peux pas faire ça...

Un autre nom est apparue dans ce reve, Steve... Un ami ? Je me souviens avoir écrit ce prénom sur la lettre envoyé à ma soeur. Lui aussi doit etre mort au combat ou peut être à t-il du expliquer ma disparition à Rebecca ? Quoi qu'il en soit, ils font parti du passé et je ne devrais pas me torturer l'esprit avec ça. Si mes supérieurs étaient au courant que je me rappelais d'eux, ils m'effaceraient la mémoire une énième fois sur leur chaise de la torture.

J'ai besoin d'une douche...

Il faut que j'arrête de réfléchir... Que je stop cet afflux d'idées pour retrouver Rebecca et ce Steve. Peu importe ce qu'ils leur ait arrivé, c'était une autre époque, une autre vie. Me dirigeant vers ma chambre, je me convainc que de l'eau froide me débarrassera de toutes ces pensées...

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Quand je sorti de la douche, j'essuya mes cheveux avec une serviette en me trainant devant mon sac de vêtement. Je n'ai toujours pas rangé mes affaires dans la commode ou le placard de cette chambre parce que je ne m'eternise jamais assez longtemps au même endroit. Ça fait deux semaines que je suis ici et c'est un record personnel. Me baissant vers mon sac, j'en retira un pantalon noir et un t-shirt de la même couleur et m'habilla rapidement.

En sortant de ma chambre, je tourna tout de suite la tete vers le salon. Sophia n'est plus sur le canapé, elle s'est réveillée et à du monter dans sa chambre. Ça ne m'etonne pas plus que ça. Ce qui est surprenant c'est qu'elle ait dormi jusqu'à 7 heures du matin. Elle était toujours dans sa robe bleue alors j'imagine qu'elle à dormi d'une traite et ça sans que je l'entende faire un cauchemar.

M'approchant du salon, je récupéra le tube de creme que j'avais laissé sur la table basse. Je le pris en main et parti le ranger dans le tiroir à pharmacie à la cuisine. Ce petit tube de crème marque une grande avancée dans cette relation étrange avec Sophia. Il m'a confirmé qu'il ne servait à rien de parler avec elle, il faut que je prennes les devants et que j'agisse.

Mettant la crème dans le tiroir, je le referma en entendant du bruit à l'étage. Fronçant les sourcils en arrêtant tout mouvement, je tendis l'oreille. Immobile dans la cuisine, j'écouta ce silence qui se prolongeait après ce grand bruit sourd. Quelque chose est tombé à l'étage, un objet lourd qui à frappé le sol ou je ne sais quelle parois creuse.

Tournant la tete vers l'escalier qui menaient aux étages, je m'avança de quelques pas pour essayer d'entendre quelques chose à travers ce silence. Je m'arreta devant les escaliers, les bras ballants et fixa les marches devant moi pendant un instant. Puis, un hurlement d'effroi se fit entendre. Me crispant en entendant Sophia crier de toutes ses forces à l'étage, je mis un temps avant de courir dans les escaliers.

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