Chapitre 3.

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"On réalise la valeur des choses seulement quand on les perd."

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J'arrive enfin chez moi, j'en avais marre de cette journée de merde j'en ai déjà marre de cours.

Amira : "Salam aleykoum."

Elles : "Aleykoum salam."

Je me dirige vers la salle de bain, je prends une douche rapide je mets un pyjama et je pars rattraper mes prières.

18h

Tout le monde était a table y compris mon père, de base il mange toujours dans sa chambre je sais pas pourquoi il est venu mais bref.

Ibrahim : T'as maigri Amira.

Je souffle intérieurement.

Amira : Tu trouve...?

Ibrahim : Oui, on te nourris pas ou quoi ?

Amira : Si c'est juste qu.../

Ibrahim : Juste que quoi ? Avec ton poids les gens pourront croire qu'on te nourri pas.

Je baisse la tête sur mon assiette j'ai les larmes aux yeux, toujours là a niquer ma vie celui là.

Houria : Maman j'ai plus faim je peux me lavé les mains ?

Lynda : Tu peux y aller mon amour.

Leïla : Moi aussi j'ai plus faim.

Lynda : Aide ta sœur alors.

Elles se lèvent de table, je me lève a mon tour.

Ibrahim : Toi tu reste ici tu finis ton assiette.

Je me rassois bien vite et je mange sous son regard oppressante.

Je continue de manger en silence, essayant de ne pas montrer à mon père à quel point ses mots me blessent. Une fois que je termine, je le lève de table, évitant son regard d'Ibrahim.

Je débarrasse mon assiette je lave mes mains et je repense à ce qu'il m'a dit. Je lève mon poignet et je remarque a quelle point il est fin on voit tout mes os ses horribles.

Je me dirige vers ma chambre je me couche sur mon lit et je me mets a chialer comme une bouffonne.

J'entends des cris qui provient du salon.

Lynda : Tu vois pas que tu fais peur aux enfants !?

Ibrahim : Oh Lynda me casse pas la tête la je suis fatiguée !

Lynda : C'est une façon de parler à sa fille ? T'es pas conscient que tes mots peuvent l'impacter ?

Ibrahim : J'men fou Lynda ok ? Dis juste a tes filles de mangé j'en ai marre de me taper la honte devant ma famille.

Lynda : Tu me dégoûte ! Va te faire foutre ma parole tu n'as même pas conscience que tu fais de la peine a tes propres enfants ! Comment j'ai pu épouser un homme comme toi ?

J'entendis une porte claqué ainsi que la porte d'entrée.

Je me recroqueville sur moi même dans un coin de ma chambre en me mordillant le genou j'avais mal au cœur pourquoi il est comme ça ? Pourquoi j'ai pas un père qui me tire vers le haut ? Je prend mon téléphone et je m'assois dans un coin de ma chambre et j'appelle Nesrine sachant que je vais craquer.

𝐴𝑚𝑖𝑟𝑎- "𝑇𝑜𝑖 𝑚𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑐𝑒, 𝑚𝑜𝑖 𝑡𝑎 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑐𝑒𝑠𝑠𝑒"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant