"La douleur est inévitable, la souffrance est optionnelle."
___________
2 jours plus tard...
Jeudi
19h32
Amira's home
Rania : Et du coup vous vous reparlez ?
Amira : Bah depuis ça on c'est plus parlé je crois qu'il m'évite...
Rania : C'était pas ce que tu voulais ? Te concentrer sur Elyas et oublié Amir ?
Amira : Bah oui..mais..
Rania : Mais quoi ? T'as fais que te le recale a chaque qu'il essayait de te parlé.
Amira : T'es grave une maxeuse il est venu me parlé une seule fois.
Rania : Deux fois y compris les messages qu'ils t'envoyais.
Amira : En parlant des messages c'était pas lui.
Rania : Jure !?
Amira : Ouais, même moi j'étais choqué.
Rania : J'en suis sûr que c'est Ousmane ce gros chiens.
Amira : Non c'est pas lui parce que j'avais reçu un message en classe est a ce moment-là il était assis à côté de moi et je l'ai pas vu sur sPon tél.
Rania : Mais wsh c'est qui alors ?
Amira passa ses mains sur son visage sa vie n'a plus aucun sens elle était perdu.
Amira : J'en sais rien purée.
Elle prit son téléphone, elle retira sa puce et elle l'a brisa en deux.
Rania : Mais t'es folle ou quoi ?
Amira : Comme ça personne viendra me déranger.
Rania : Franchement t'es taré.
Amira jeta les morceaux de sa carte SIM brisée dans la poubelle avec un geste définitif, comme si cela pouvait effacer tout le chaos qui avait envahi sa vie ces derniers jours. Rania la regardait avec un mélange d'incrédulité et d'amusement, mais elle connaissait bien son amie, et savait qu'Amira avait atteint sa limite.
Rania : Tu sais que ça ne va pas régler le problème, hein ?
Amira : Je sais, mais au moins, je n'aurai plus à me demander si chaque message est un piège. Je veux juste un peu de paix, tu vois ?
Rania soupira et s'affala sur le lit d'Amira, fixant le plafond.
Rania : T'as pensé à en parler à quelqu'un ? Genre, à tes parents ou à la CPE ?
Amira secoua la tête.
Amira : Et leur dire quoi ? Que je reçois des messages bizarres ? Que je suis prise entre deux mecs dont je ne sais même plus ce que je ressens pour eux ?
Rania : Je sais, c'est compliqué... Mais tu peux pas tout garder pour toi, Amira. Ça va finir par te bouffer.
Amira se laissa tomber à côté de Rania sur le lit, sentant la fatigue l'envahir. Tout était tellement confus, et elle ne savait plus à qui faire confiance, même envers elle-même.
Amira : J'ai besoin de me vider la tête... On pourrait sortir demain après les cours ? Juste toi et moi.
Rania : Ouais, grave. On pourrait aller au cinéma ou au city.
