Chapitre 4.

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"Les moments que nous regrettons le plus sont souvent ceux où nous n'avons rien tenté."

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C'était un jour comme les autres, Amira venait de rentrer des cours. Quand elle a vu sa mère ainsi qu'une dame devant leur porte.

Amira : "Salem."

Elles : "Aleykoum salam."

Dame : "C'est elle ta fille ? Elle est très belle, mashallah."

Amira lui a souri tout en disant merci et la dame lui a rendu son sourire.

Lynda : "Elle, c'est Alba, notre voisine. Elle habite juste en face."

Amira : "D'accord."

Alba : "Je suis la mère d'Amir, tu le connais ?"

Amira : "Oui, il est dans ma classe."

Alba : "Il m'a beaucoup parlé de toi."

Amira : "Ah bon ?"

Amira était surprise d'entendre ça parce que depuis qu'elle avait refusé qu'il l'accompagne, il ne lui avait plus adressé la parole.

Alba : "D'ailleurs, il est où ce estùpido ?"

Amira : "Je sais pas, je l'ai pas croisé à la sortie."

Alba : "D'ailleurs, vous pourriez faire la route ensemble. Ça t'éviterait de rentrer seule, surtout le soir."

Lynda : "C'est une excellente idée !"

Amira : "Je..."

Alba : "Je lui en parlerai quand il rentrera."

Lynda : "Bon Alba, on se voit la prochaine fois ?"

Alba : "Avec plaisir."

Elles se sont fait la bise, puis chacune est rentrée chez elle.

Amira : "Maman ! Pourquoi t'as dit oui ?"

Lynda : "Bah quoi ? Comme ça, le soir tu ne seras pas seule."

Amira : "J'ai des amies, maman, des amies !!"

Lynda : "Et ?"

Amira : "En plus, son fils il est trop... froid, il sourit jamais, bref."

Lynda : "J'ai l'impression que tu te décris là."

Amira : "Pardon ?"

Lynda : "Bah c'est vrai, quand on te voit on n'a pas envie de te parler."

Amira : "Bref."

Amira a quitté le couloir pour aller dans sa chambre, vexée par les mots de sa mère.

Elle a retiré son manteau et son sac quand son téléphone a vibré.

𝐴𝑚𝑖𝑟𝑎- "𝑇𝑜𝑖 𝑚𝑜𝑛 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑐𝑒, 𝑚𝑜𝑖 𝑡𝑎 𝑝𝑟𝑖𝑛𝑐𝑒𝑠𝑠𝑒"Où les histoires vivent. Découvrez maintenant