Écrire, c'est hurler en silence
Les larmes sont au cœur ce que l'encre est à la plume : un lien entre ce que je ressens et ce que j'exprime.
Que se soit le bonheur, le malheur, la joie ou l'amertume.
Les mots sont à la plume ce que les sentiments so...
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On parle sans savoir
Quelqu'un a dit, un jour, que le savoir est une arme Je sais pas si je suis armé pour exprimer tous les mots qui voudraient sortir, Mais qui restent bloqués dans mon larynx, faute de pouvoir gueuler à bon escient
Je suis là, j'attends une embellie, un instant qui me ramènerait à l'essence de mon mal être, Pour mieux comprendre pourquoi j'accumule des moments de doute qui me paralysent littéralement
Les instants de bonheur, je les collecte dans une boîte aux souvenirs et je les compte à la tombée du jour Certains jours, je fais le constat de la misère de mes sentiments, qui égale l'absence de mes sens aimants
Un jour, j'irai voir l'océan, je me laisserai aller à flâner de l'autre côté, et je pense même que je pourrai me laisser suffisamment happer par la beauté sauvage de plages immaculées que ça me rendrait heureux
En attendant ça, j'ai la vue sur une mer démontée dans laquelle je me noie chaque jour un peu plus
Une image en chassant une autre, imaginez que vous soyez posés sur un banc de sable, comme ça, sans penser à rien de spécial On s'assoupit, sans percevoir le danger d'un ciel qui s'assombrit Accroupi, devant un spectacle détonnant, on se laisse aller à divaguer dans nos pensées, sauf que tout ça, c'est qu'un mirage, et que le noir a remplacé le bleu azur dans ce ciel plus que menaçant
Ma vie, j'la vois un peu comme ça
Juste faire gaffe à pas baisser la garde, car, dans un moment d'égarement, on risque de plus pouvoir se relever et le drame nous frôle du bout des doigts
J'suis pas un sprinter, juste un type qu'est parti pour un marathon épuisant, sans me dire qu'un minimum de préparation m'aurait évité de souffrir jusqu'à la gerbe
Je vomis les gens qui disent que oui, la vie, c'est précieux, car on n'en a qu'une, et qu'il faut en prendre soin
Alors, si c'est ça, j'ai pas compris le message
Moi, la vie que j'ai menée, elle était du genre à prendre tous les sens interdits, à tremper dans une illégalité assumée, et à faire l'inverse de ce qu'on me conseillait
Les bons penseurs seraient les bons diseurs
C'est pourquoi j'évite les leçons de morale dans mes écrits, car, j’connais que la loi de la rue, élevé par mes pairs, après être sorti aux forceps pour rejoindre un monde dont j'voulais pas
Hommage à mes compagnons de galère, avec qui j'ai poussé, pour devenir un homme infréquentable
Les mauvaises influences, les mauvaises rencontres et les mauvais choix m'ont amené là où j'en suis
Je conclurai pas ce texte par une morale à deux balles Parce que si j'ai grandi sans morale, c'est que j'dois pas être loin de la vérité en disant que si on parle sans savoir, on devrait plutôt se taire devant une évidence :
Si le savoir est une arme, préparez-vous à c'qu'il y ait de la casse, parce que les vers durs font plus de bruit qu'une rafale de kalash sur un point de deal, tuant des minots qui rêvaient juste de billets verts pour réaliser leurs rêves d'évasion et de verdure !
