Écrire, c'est hurler en silence
Les larmes sont au cœur ce que l'encre est à la plume : un lien entre ce que je ressens et ce que j'exprime.
Que se soit le bonheur, le malheur, la joie ou l'amertume.
Les mots sont à la plume ce que les sentiments so...
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Le silence des paroles tues, c'est la panacée de ceux qui souffrent en secret L'humain est fait pour gueuler sa haine à tout bout de champ Il gesticule, brasse de l'air La haine attire la haine ! Soyons donc maître de nos pensées, nous contentant de taire à la masse les désillusions de la vie Pourquoi tu m'as pas dit que tu partais, vers là haut, vers d'autres cieux, d'autres lunes ? Tu t'es barré comme on s'absente pour un temps, le temps d'une valse à mille temps Salope de mort, elle t'a pris un soir de blues, un même soir où on devait se retrouver, un soir pas comme un autre, un soir d'été ou un matin d'hiver La mort, c'est, paraît-il, une seconde naissance Pour toi qui croit, une renaissance, c'est une vie de plus à avaler et une existence à recracher d'un bout à l'autre Alors crache ta vie, baise-la et si tu peux, fais-la jouir, et retiens-la tant qu'tu peux, parce que c'est juste un mauvais moment à passer, avant d'crever Le sombre me prend, il m'éprend, il s'insinue et s'installe dans tous les pores tel un cancer qui ronge de l'intérieur c'qu'on n'voit pas à l'extérieur Le crabe est versatile, prend mille et une formes et jette son dévolu sur les âmes les plus faibles Foutaises que tout ça, moi, j'veux juste que l'bonheur ne tarde pas trop, car j'en peux plus de vivre une vie à moitié, une existence tendant vers une expérience cathartique qu'aboutirait en Big Bang, un univers inconnu qui exploserait à la gueule du monde pour renaître mieux, mais ailleurs Tandis que j'gamberge, j'suis pas occupé à aimer, j'ai le cœur sec, moi, l'enfant seul, me cognant dans les murs de la banalité Oups, t'as vu, le poète oublié s'est fait la malle, comme le corps sans vie d'un homme sans voix Accordez-moi miséricorde, j'sais plus qui j'suis, j'sais juste que c'que j'dis sera lu comme un pénitent referme le livre sacré, le soir venu Sauf que moi j'crois pas au livre, déjà que j'comprends pas c'que j'écris Entamons donc la soirée à venir comme un sacrifice, et si je referme mes pensées sur une image de l'ami perdu pour aujourd'hui, c'est que la tristesse a déjà trop fait son œuvre Bonjour demain, au revoir hier...