Chapitre IV - una missione

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Farah Nobilta

- Le Boss veut vous voir. Dit le soldat avant de ressortir de la chambre où je suis actuellement.

Je sais déjà de quoi veut parler Adam et ça ne me plaît pas. J'ai trop été sur la défensive et n'ai pas été assez discrète pour que Layla ne voie pas que je ne suis pas qu'une simple civile.

Vous vous demandez sûrement qui suis-je.

Une fraude. Tu es une fraude Farah "Nobilta".

Ferme la.

Pourquoi est-ce que je me fais passer pour une personne "normal" aux yeux de tous.

Pour cacher à tout le monde que tu es une ordure peut-être ?

Peut-être, mais n'oublions pas qu'Adam et ses sbires ne sont pas mieux que moi.

Tu te caches la vraie vérité chérie. Tu n'es pas mieux qu'eux.

Je t'ai dit de te la fermer bon sang.

Je sors de mes pensées en secouant de droite à gauche la tête. J'ouvre la porte et entreprends la marche jusqu'au bureau de mon bourreau. Les mains moites et le souffle saccadé, j'entre dans le bureau.

Adam qui était à présent en train de regarder à travers la grande baie-vitrée debout dos à moi, se retourne en me dévisageant.

- Personne ne t'a appris à frapper avant d'entrer ?

Pourtant il n'a pas frappé avant d'entrer vendredi soir. Si tu vois ce que je veux dire.

Espèce de porc, on parle d'une porte d'entrée.

Je lève les yeux au ciel face à son mécontentement et réplique :

- Et alors ? Ça ne change rien vu que tu ne faisais rien de confidentiel.

Il relève un sourcil face au ton que j'ai abordé puis en croisant les bras sur son torse plutôt attractif vu la taille de celui-ci il dit :

- Et si je baisais avec une salope quand tu entrais, comment aurais-tu réagi ?

- Tu baises beaucoup de filles ici ? Dommage que je n'ai pas eu ce privilège... Dis-je pleine d'arrogance.

Il affiche un sourire narquois en regardant le décolleté plongeant de mon haut noir. Je croise les bras, puis en me raclant la gorge je le dévisage.

- Si tu veux, on peut toujours faire ce que tu souhaites.

- Reviens à l'essentiel Adam. Pourquoi voulais-tu me parler ?

Il perd tout de suite son sourire narquois pour être remplacé par un visage totalement fermé puis en s'appuyant contre son bureau, il réentame la conversation en disant d'une voix méprisante :

- Pourquoi avais-tu un couteau de jet que tu as utilisé contre Layla tout à l'heure ?

Ça y est, nous y sommes, la conversation que je voulais à tout prix éviter.

L'étreinte sombre du crimeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant